Onze nouveaux militants d'Extinction Rebellion condamnés par la justice lausannoise

Les faits remontent à la fin de l'année 2019. Ces militants écologistes d'Extinction Rebellion Lausanne ont participé au blocage du pont Bessières en septembre ou de la rue Centrale en décembre, voire aux deux actions. Ils ont à l'époque reçu une amende qu'ils se sont empressés de contester au nom de la liberté d'expression et de réunion.

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Ils ont été condamnés en première instance ce jeudi pour entrave aux services d'intérêt général et empêchement d'accomplir un acte officiel.

Les condamnés, sauf un, n'ont pas organisé la manifestation mais y ont seulement participé pacifiquement et au nom de l'urgence climatique, a expliqué la juge, qui reconnaît une cause importante.

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Sentences plutôt légères

Les sentences prononcées sont plutôt légères dans l'ensemble: entre 10 et 20 jours-amendes avec sursis et des amendes qui ne dépassent pas 50 francs.

Parmi les militants écologistes qui comparaissaient ce jeudi se trouvait une conseillère communale Verte de Lausanne. Sa responsabilité en tant qu'élue a été jugée plus importante.

Ce n'est pas le premier procès du genre à Lausanne. Mercredi, quinze autres membres du mouvement écologiste ont également été condamnés. Ces procès font suite à une première sentence prononcée en septembre contre l'un des cofondateurs d'Extinction-Rebellion Lausanne. Il avait a été condamné à 1000 francs d’amende et 70 jours-amende avec sursis par le Tribunal d'arrondissement de Lausanne pour plusieurs actions de blocage des rues.

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Une dizaine d'autres procès à l'agenda

Une dizaine d'autres procès liés à Extinction Rebellion sont encore à l'agenda. Ces procès éclatés, au lieu d'un seul grand procès, pourraient desservir les activistes en les rendant moins visibles.

Seule une dizaine de sympathisants étaient présents au tribunal jeudi. A noter que les avocats jugeront au cas pas cas la possibilité de faire appel auprès du Tribunal cantonal.

Julie Rausis/fgn