"Le certificat Covid est une clé essentielle pour sortir de la pandémie. Il nous permet de mener une vie presque normale", souligne Jürg Grossen (PVL/BE), dans son discours écrit. Et d'énumérer, aux côtés de membres de tous les grands partis à l'exception de l'UDC, les avantages du sésame. Matchs de football, cinémas ou restaurants sont de nouveau accessibles sans grandes difficultés.
Le pass sanitaire permet aussi de voyager à l'international facilement, note le Bernois. "Sans, il faudrait demander une autorisation spéciale ou remplir des formulaires supplémentaires pour chaque séjour." Un obstacle aussi bien pour les voyages de plaisir que d'affaires. Plus de 2,2 millions de personnes entrent et sortent de Suisse par jour en moyenne, rappelle-t-il.
Liberté de voyager
La liberté de voyage des Suisses serait massivement réduite, continue-t-il. L'introduction d'un certificat uniquement pour les voyages à l'étranger, souvent avancée comme alternative par les opposants au texte, serait elle compliquée et prendrait des mois.
Tourisme et gastronomie pâtiraient également de telles restrictions au niveau des voyages, selon Gerhard Pfister (Centre/ZG). L'absence de pass sanitaire serait "dévastatrice pour la société et l'économie", abonde Thierry Burkart (PLR/AG). "De nouveaux lockdowns et mesures de protection pourraient être introduits."
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Sécurité et stabilité nécessaires
Le reste de la loi, notamment les aides financières, sont aussi essentielles, souligne Gerhard Pfister. Sans ces soutiens, "l'incertitude serait grande". Les indemnités pour les chômeurs, l'extension des indemnisations pour chômage partiel ou pour les événements tomberaient, donne-t-il en exemple. "Les branches concernées ont besoin de sécurité juridique et de stabilité."
La loi Covid-19 est "le seul chemin sûr pour sortir de la pandémie", plaide Cédric Wermuth (PS/AG). "Qui dit non au texte joue avec le feu: il ou elle risque une prolongation de la crise sans avoir la garantie d'aides économiques suffisamment solides."
Moins présents que le camp du "non", les partisans du texte sont toutefois en tête des sondages. Ils recueilleraient plus de deux tiers des votes.
ats/kkub