C'est la première fois que ces bracelets de l'épouse de Louis XVI, composés au total de 112 diamants, étaient mis aux enchères. Le lot de deux bracelets a été adjugé au bout de cinq minutes 6,2 millions de francs suisses (prix au marteau), soit près de 7,5 millions avec la commission, alors que son estimation la plus haute était de 4 millions de francs suisses.
"Il y avait de multiples enchérisseurs. La première enchère était de 5 millions de francs, c'est dire l'enthousiasme des collectionneurs pour essayer d'acquérir un véritable morceau d'histoire qui est resté dans la même famille pendant 200 ans", a déclaré le directeur du département Bijoux chez Christie's.
Marché dynamique
Avant de tenter de fuir la France avec son mari et ses enfants, Marie-Antoinette envoya ses bijoux à Bruxelles, d'où ils furent ensuite transmis à des proches en Autriche, sa patrie d'origine.
"Le marché des bijoux est très porteur en ce moment, très dynamique. On a vu après le Covid que beaucoup de gens souhaitent acheter des bijoux. Il y a une grande demande, surtout de la part des clients d'Asie pour les bijoux historiques, a commenté un expert de la maison Sotheby's.
afp/br
Bijoux impériaux russes à vendre
Sotheby's va proposer mercredi une broche et une paire de boucles d'oreilles à clips ayant appartenu à la famille du dernier tsar de Russie, de la dynastie des Romanov.
Cette parure en saphirs et diamants était la possession de la tante du tsar Nicolas II, la grande-duchesse Maria Pavlovna (1854-1920), qui l'avait fait sortir de Russie à la suite de la révolution de 1917 qui mit fin au régime tsariste.
Le saphir au centre de la broche fait plus de 26 carats. En 2009, ces bijoux avaient déjà été mis aux enchères par Sotheby's. Ils avaient alors été achetés par une famille princière européenne pour presque 500'000 dollars.