"Il faut être honnête, cet évènement a été mis en mis en avant parce qu’il s’agit d’une personnalité publique, et c’est pour cela qu’on en parle. Mais ce genre de situation est le quotidien de millions de personnes", explique dans Le Point J le journaliste Malick Reinhard, dont les chroniques pour Blick.ch déconstruisent les clichés autour du handicap.
"Aujourd’hui, le cadre légal veut qu’une personne soit autonome d’un point A à un point B. Dans les faits, cela n’est pas le cas, car dans de nombreuses situations, seule l’intervention d’un tiers me permet d’être autonome", explique-t-il.
L’accessibilité ne se réduit pas à une rampe ou à un ascenseur.
"Par ailleurs, aujourd’hui, quand je veux me rendre dans un lieu que je ne connais pas, je dois me renseigner avant d’y aller s’il est accessible ou pas, et la plupart du temps les gens ne savent pas me répondre", continue le journaliste.
"Une rampe ou un ascenseur, c’est très bien, mais est-ce qu’il y a suffisamment de place entre les tables du restaurant? Est-ce que je vais pouvoir me mettre bien à table? Finalement, il faut avoir des capacités d’adaptation et de résilience assez fortes", souligne-t-il.
Que dit la loi? Pourquoi les autorités ne font pas davantage? Comment rendre l’espace public plus accessible aux personnes à mobilité réduite ?
Juliane Roncoroni et l’équipe du Point J