Les amateurs de la plateforme la consultent en premier lieu depuis leur ordinateur portable (48%) et leur smartphone (33%), peut-on lire dans un communiqué de la SSR mardi. Via la TV (18%), la durée d'utilisation est deux fois plus longue que sur un smartphone.
Interrogé samedi dans l'émission Médialogues, le responsable de Play Suisse Pierre-Adrian Irlé a expliqué que l'année écoulée a été "passionnante", à la fois du point de vue technique, au niveau des audiences et avec un catalogue "qui s'est largement enrichi pendant une année".
"On arrive avec une plateforme qui propose des contenus suisses, c'est à contre-courant, mais il y a une appétence: les gens en demandent et découvrent pour la première fois des séries, des films et des documentaires dont il n'avait pas l'idée qu'ils puissent exister", a ajouté Pierre-Adrian Irlé.
"L'ordre divin" en tête des visionnages
Sur Play Suisse, un quart des contenus est visionné dans une autre région que celle qui les a produits, grâce aux sous-titrages. Les quelque 2700 titres disponibles permettent aux "binge watchers" de visionner des contenus sans interruption durant 2072 heures (90 jours).
Le top 5 des films les plus regardés sur Play Suisse sont "L'ordre divin", suivi de "Gotthard", d'"Une cloche pour Ursli", "Le miracle de Frida" et "Titeuf, le film". Côté séries, les plus appréciées sont "Wilder", "Le croque-mort", "Le prix de la paix", "Neumatt" et "Je t’aime, je te trompe".
La plateforme propose encore des documentaires. Les plus plébiscités sont "La Suisse de nuit", "Beyond boobs", "Bye Bye la Suisse ", " La grande histoire du ski" et "Haute route d’hiver".
Les plus grands succès du cinéma suisse
Pour marquer son premier anniversaire, Play Suisse propose les dix plus grands succès du cinéma suisse. "Les faiseurs de Suisses" de Rolf Lyssy (1978) est le premier d'entre eux, suivi par "Les mamies ne font pas dans la dentelle" de Bettina Oberli (2006) et de "Mon nom est Eugen" de Michael Steiner (2005).
Cette proposition, qui permet de remettre à jour sa culture du cinéma suisse, ne serait pas complète sans "Les petites fugues" d'Yves Yersin (1979), "Grounding" de Michael Steiner et Tobias Fueter (2006) et "L'ordre divin" de Petra Volpe (2017).
boi avec ats