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Les sections jeunes des partis politiques ont un succès croissant avec le Covid

Depuis le début de la pandémie, les sections jeunes des partis politiques rencontrent un succès croissant.
Depuis le début de la pandémie, les sections jeunes des partis politiques rencontrent un succès croissant. / 12h45 / 2 min. / le 22 novembre 2021
Les sections jeunes des partis politique connaissent un succès croissant depuis le début de la pandémie. Les jeunes ont été particulièrement touchés par les mesures de restrictions liées à la pandémie, ce qui explique l'augmentation de leur intérêt pour la politique ces derniers mois.

Depuis 2020, l'ensemble des sections jeunes des partis a enregistré une progression du nombre d'adhésions. Chez les jeunes socialistes, on dénombre 1889 nouveaux membres, soit le double des années précédentes.

Du côté des jeunes Vert'libéraux, ce sont 1425 nouveaux membres, 1237 chez les jeunes Vert.e.s et 1000 chez les jeunes UDC, soit plus 10%. Enfin, les jeunes du Centre ont enregistrés 800 nouvelles adhésions et 450 chez les jeunes libéraux-radicaux.

Un moyen de "façonner l'avenir"

Pour les Vert.e.s, le mouvement pour le climat avait déjà suscité des adhésions à la hausse et la tendance a encore été renforcée par la pandémie. "J'ai le sentiment qu'avec la pandémie, beaucoup ont pu voir à quel point les décisions politiques ont un impact sur notre vie de tous les jours", explique Julia Küng, co-présidente des jeunes Vert.e.s.

Pour elle, "cela incite certains jeunes à s'engager pour façonner l'avenir qu'ils souhaitent". Du côté des jeunes UDC, la pandémie a été l'occasion d'affirmer un regard critique sur la politique du Conseil fédéral.

Selon David Trachsel, président des jeunes UDC, "dès le début, les jeunes UDC se sont prononcés contre les restrictions sanitaires, contre cette mise sous tutelle de la société et cette politiques des restrictions sans fin et cela a un écho auprès des jeunes qui se sont inscrits chez nous en masse".

Des 15-25 ans qui se sentent engagés pour la première fois

La tendance se confirme aussi dans une étude menée par l'institut GFS Berne. Elle montre qu'en 2020, plus de la moitié des 15-25 ans disaient se sentir engagés politiquement pour la première fois.

"Ce qui a joué certainement, ce sont les grèves du climat. Et puis cette rupture soudaine de la pandémie et les mesures politiques qui ont eu un impact sur les jeunes", analyse Martina Mousson, cheffe de projet à l'Institut GFS Bern.

Cet engagement des jeunes s'est aussi affirmé lors de récentes votations qui ont polarisé l'opinion, comme l'initiative pour des entreprises responsables ou la loi contre le terrorisme.

Reportage TV: Séverine Ambrus

Adaptation web: Andreia Portinha Saraiva

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