Licenciée après un congé maternité, le plus vieux malade du sida en Suisse, Harry Potter 20 ans après
TÉMOIGNAGE - Licenciée après son congé maternité
Plus d'une femme sur dix en Suisse qui avait un emploi avant son accouchement n'en a plus après son congé maternité, malgré un souhait de retravailler. En cause: un licenciement ou un refus de l'employeur d'accorder une réduction de temps de travail.
Lisa (prénom d'emprunt) connaît bien cette problématique, explique-t-elle dans La Matinale de jeudi. Jusqu'à récemment, cette trentenaire travaillait pour une grande entreprise en Suisse alémanique, active dans la finance. Elle a été licenciée après le congé maternité pour son deuxième enfant. "Le motif évoqué était qu'on ne pouvait plus me proposer un poste à temps partiel, en raison d'une future réorganisation au niveau global de l'entreprise", indique-t-elle.
Or, selon elle, la raison principale concernait plutôt sa maternité: "A chaque entretien d'évaluation, il y avait toujours un petit mot par rapport à ma situation familiale. J'ai ressenti plusieurs fois des discriminations." Son témoignage:
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PORTRAIT - Un rescapé des années sida raconte
Mercredi dans le 19h30, un Jurassien contaminé par le VIH au début des années 1980 est revenu sur son très long parcours avec la maladie. "En Suisse, je suis le patient qui présente la plus longue anamnèse, la plus longue histoire, avec ce virus. Patient encore vivant, on s'entend", déclare Bertrand Cuttat, aujourd'hui âgé de 62 ans.
Quand il a obtenu les résultats de son test, c'était comme si on lui avait donné "un sac à dos, plein de dynamite, avec un truc qui fait 'tic-tac' dedans", explique-t-il. "Ce sac à dos, vous ne pourrez plus jamais l'enlever. Et puis, on ne sait pas quand ça va péter", glisse-t-il.
Dans son témoignage (version intégrale dans l'article en lien ci-dessous), Bertand Cuttat insiste sur le poids des traitements, aujourd'hui encore: "A l'époque où j'étais infecté, c'était une condamnation à mort. Aujourd'hui, ça reste une condamnation à perpétuité. C'est des traitements à vie, point, fini. C'est aussi simple que ça."
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ENQUÊTE - La gueule de bois des vignerons valaisans
En Valais, des vignes sont cédées pour un franc symbolique et des communes sont contraintes d’arracher des ceps abandonnés. Dans le plus grand canton viticole de Suisse, la faîtière de la vigne et du vin craint la disparition à terme de 20% du vignoble.
Pas moins de 300 hectares de vignes abandonnées entre 2019 et l'année prochaine: c'est à cela que s'attend l'Interprofession de la vigne et du vin du Valais. Un chiffre colossal, sachant qu'il a fallu 30 ans pour que le Valais cède 500 hectares de vignes, principalement à des projets immobiliers.
Aujourd'hui, la vigne rapporte moins, ce qui décourage nombre de propriétaires. Et la consommation de vin baisse en Suisse, alors que les importations restent stables. Point de situation vendredi dans La Matinale:
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REPORTAGE - La magie Harry Potter opère toujours
En cette fin d'année, la ville de Londres célèbre les 20 ans de la sortie du film "Harry Potter à l'école des sorciers" en multipliant les conventions, les projections spéciales et les expositions. Statues au centre-ville, spectacle en plein air, exposition de photos ou encore projections spéciales, la capitale britannique se plie en quatre pour fêter le magicien-héros de la saga écrite par J.K. Rowling.
Il faut dire que Harry Potter est une aubaine pour Londres. La visite des lieux de tournage, les restaurants et les autres attractions inspirées par le jeune magicien à la cicatrice rapporteraient environ 5 milliards de francs à l’économie britannique. Reportage dans le 19h30 de dimanche:
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INSOLITE - Des serpents transformés en compteur Geiger
Les serpents possèdent le super pouvoir de se transformer en compteur Geiger et de mesurer ainsi le taux de radioactivité des sols. Au Japon, une équipe de recherche américaine a utilisé quelques spécimens d'Elaphe climacophora, une espèce de serpents nommée "ratiers du Japon", pour analyser et cartographier la zone d'exclusion autour de la centrale nucléaire de Fukushima.
Pour ce faire, elle a capturé plusieurs reptiles qu'elle a équipés de mini-GPS et de dosimètres. Ces serpents se déplacent très peu, faisant au maximum soixante mètres par jour, mais peuvent accumuler des niveaux élevés de radionucléides. Cela fait d'eux des bio-indicateurs extrêmement fiables de la radioactivité résiduelle. Explications dans La Matinale de lundi:
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RTSinfo