"Souvent après une fausse couche, la mère se sent coupable. Il y a ces fausses croyances que soulever un poids trop lourd, travailler trop ou être stressée peut être la cause de l’échec. La femme pense que c’est de sa faute et cela augmente le tabou", note Antje Horsch, psychologue et directrice du Lausanne Perinatal Research Group, au CHUV. À cela s'ajoutent bien d’autres raisons, comme le tabou de la mort dans notre société.
Les fausses couches sont traitées comme un événement qui ne serait pas grave
"Ce silence augmente l’impression d’isolement des parents et la sensation que leurs sentiments de perte et de douleurs sont exagérés", déplore la chercheuse, qui serait favorable à un suivi psychologique systématique. "Les fausses couches sont traitées comme un événement qui ne serait pas grave."
Quel est le rôle du corps médical? Comment améliorer la prise en charge?
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Caroline Stevan et l’équipe du Point J