Un médecin du CHUV dépité, le destin suisse de cyclistes afghanes, la mode des "Russian Lips"
INTERVIEW - La frustration d'un médecin du CHUV
Depuis le vendredi 10 décembre, le CHUV a annulé toutes les opérations électives, c'est-à-dire non urgentes. Cela correspond à environ la moitié du programme opératoire habituel, explique le chef du Département de chirurgie Nicolas Demartines, mardi dans La Matinale.
Le médecin ne cache pas une certaine frustration, partagée par ses équipes, face à la situation actuelle. "On doit annuler des opérations chez des patients vaccinés contre le Covid-19 pour pouvoir accueillir les patients non vaccinés qui ont attrapé le Covid-19", dit-il.
Selon lui, c'est un vrai problème éthique. "On parle toujours de solidarité. Mais où est la solidarité envers les patients qui sont vaccinés, qui ont tout fait juste et qui doivent reporter leurs opérations alors qu'ils en ont besoin? Par exemple, on a annulé le programme de dons vivants du rein, parce qu'on n'avait pas la place. Mais on sait qu'on va péjorer la fonction rénale des patients qui attendent une transplantation."
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PORTRAIT - Des cyclistes afghanes sur les routes vaudoises
Plusieurs cyclistes afghanes menacées de mort dans leur pays par les talibans ont pu trouver refuge en Suisse. Une grande évasion orchestrée par le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba et le patron de l'Union cycliste internationale (UCI) David Lappartient.
Pour avoir pratiqué ce sport en Afghanistan, ces cyclistes rescapées étaient menacées dans leur intégrité physique par le nouveau régime.
"Sortir, travailler et étudier ne sont pas des choses autorisées pour une femme. Imaginez seulement s'ils n'autorisent pas les femmes à s'instruire, comment pourraient-ils leur permettre de faire du vélo? Ce n'est pas acceptable pour les talibans", explique Faizi Benafsha, l'une des réfugiées, mercredi au 19h30.
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ENQUÊTE - Une grande gérance suisse voit ses données piratées
Le groupe DBS, filiale de Foncia, s'est fait pirater et rançonner ses données au début du mois de décembre, a appris la RTS. L'entreprise, qui compte plus de 700 employés en Suisse, refuse de payer et va porter plainte.
Le groupe DBS est paralysé depuis une dizaine de jours. L'entreprise est coupée d'internet et ses employés sont quasi à l'arrêt. Ses serveurs ont été attaqués début décembre par un logiciel malveillant appelé Cryptolocker. Le procédé est simple: il chiffre le contenu des ordinateurs infectés avant d'exiger une rançon contre la clé de déchiffrement.
Les hackers laissent généralement une dizaine de jours aux victimes pour se déterminer. Dans le cas de DBS, des centaines de documents confidentiels de la filiale suisse de Foncia ont été publiés lundi soir sur internet.
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Une autre affaire de piratage, révélée cette semaine par le journal GHI, a touché les éditions Slatkine. L'entreprise a payé la rançon de "quelques milliers de francs". "Le montant était tout à fait raisonnable par rapport aux coûts", assume le patron Ivan Slatkine. Son interview dans Forum:
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DÉCRYPTAGE - Que font les nouveaux parlementaires romands à Berne?
Il y a deux ans, 26 nouvelles et nouveaux parlementaires romands ont été élus sous la Coupole fédérale. Qui sont les plus prolixes, qui sont les plus actifs? A la mi-législature, le 19h30 tire un bilan de leur activité. L'occasion de se rendre compte que visibilité ne rime pas forcément avec influence.
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INSOLITE - Grand succès pour les "lèvres russes"
Les stars de la téléréalité en sont friandes et la mode se propage rapidement sur les réseaux sociaux. De plus en plus de jeunes se font injecter de l'acide hyaluronique dans les lèvres pour leur donner un effet pulpeux. Un business juteux pour les esthéticiens et esthéticiennes, mais cette pratique est souvent illégale et n'est pas sans risque.
Des lèvres plus charnues, plus fermes, plus jeunes. C'est le résultat attendu par ces femmes qui succombent à la mode des "Russian Lips", les lèvres russes, en anglais.
Joana Bender, 22 ans, est une jeune styliste à Meyrin (GE). Elle a sauté le pas récemment, influencée par l'effet de mode: "De plus en plus de monde le fait. Par curiosité, j'ai voulu le faire aussi pour voir comment ça rendait sur moi. Et puis c'est vrai qu'il y a beaucoup de femmes de téléréalité ou des stars qui le font. Evidemment ça nous encourage", témoigne-t-elle mercredi dans le 19h30.
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RTSinfo