Parents et colocataires, studio genevois à 2700 francs par mois, jouer du violon en prison...
REPORTAGE - La colocation avec des enfants
Depuis septembre 2020, Vaiata et son fils Alpha, Dalvina et sa fille Estelle et enfin Stéphanie, qui n'a pas d'enfants, vivent ensemble et partagent les repas, le ménage et l'éducation des enfants.
"J’ai voulu vivre en colocation familiale, parce qu'à un moment donné, j'ai eu des difficultés et j'avais besoin d'aide", témoigne Vaiata samedi dans le 19h30, ajoutant que "c'est tellement plus agréable d'avoir des grandes tables, une éducation partagée, des enfants qui jouent ensemble". Elle estime d'ailleurs profiter beaucoup plus de son enfant aujourd'hui parce qu'elle se sent entourée.
Pour des raisons économiques, logistiques et surtout sociales, des familles font le choix d'élever les enfants en colocation. Le phénomène reste marginal (0,7% des ménages suisses), mais il prend de l'ampleur: en moins de dix ans, les colocations familiales ont presque doublé en Suisse.
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SUR LE TERRAIN - Deux cents logements hors du marché locatif
A Genève, trouver un appartement relève du parcours du combattant. Selon l'Office fédéral de la statistique, ce canton présente un taux de logements vacants de 0,51%. Seul le canton de Zoug, avec 0,34%, affiche un taux plus bas en Suisse.
Il y a sept ans, les députés genevois ont commencé à s'intéresser à la question de la préservation du parc de logements en lien avec le développement des plateformes numériques du type Airbnb. Le dossier a fait l'objet d'un rapport débattu en octobre au Grand Conseil.
L'enquête de la RTS révèle que l'Etat poursuit une société qui possède notamment cinq immeubles formant un U dans le quartier chic de Champel, près des Hôpitaux universitaires de Genève, et valant environ 200 millions de francs.
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DOCUMENTAIRE - Renaud Capuçon en concert derrière les barreaux
Le 20 octobre dernier à Orbe (VD), le violoniste virtuose Renaud Capuçon a donné un concert exceptionnel en milieu carcéral, à la Prison de la Croisée, accompagné par l'Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL).
A l'origine du projet, Renaud Capuçon raconte avoir voulu offrir aux détenus "quelques minutes hors de leur quotidien, un peu de légèreté dans ce lourd univers carcéral".
Une évasion perpétrée avec la complicité de Mozart, dont la symphonie concertante pour violon et alto a été jouée à deux reprises dans la salle de gym de la prison. L'émission "Ramdam" de la RTS en a suivi les préparatifs.
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ENQUÊTE - "Un ami positif au Covid-19 a craché dans un verre, je l'ai bu"
Le 19h30 a diffusé mercredi le surprenant témoignage d'un étudiant genevois en médecine de 21 ans. Il a volontairement été infecté par le Covid-19. Il l'a fait avec l'aide d'un ami positif. "J'ai demandé à cette personne de cracher dans un verre. J'ai ajouté un peu d'eau pour diluer et j'ai bu cul sec", explique-t-il sous couvert d'anonymat. Cinq jours plus tard, il a été testé positif.
Le but de la manœuvre était d'obtenir un certificat Covid, en tant que personne guérie. Difficile de savoir si beaucoup de personnes ont entrepris la même démarche, mais les autorités sanitaires genevoises ont confirmé à la RTS avoir eu connaissance de quelques cas semblables.
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AU BOUT DU FIL - La nuit, l'antenne s'ouvre aux peines et aux joies
La période des Fêtes de fin d'année est souvent la plus difficile, la plus douloureuse pour les personnes seules ou qui vont mal. Elles savent toutefois qu'il existe un espace où elles peuvent partager leurs peines et leur fardeau avec des dizaines de milliers d'autres. Tous les soirs dès 22h, La ligne de cœur sur RTS La Première est ouverte aux appels.
A l'autre bout du fil, il y a parfois Chris. "Il y a des fois où c'est tellement lourd que je suis obligée de le dire, de le hurler, de l'écrire. Quand on est sobre, c'est vingt-quatre heures à la fois, une heure à la fois... De le dire à la radio, ça fait du bien!", témoigne-t-elle.
Et d'ajouter: "Si un jour il m'arrive un pépin - je peux rechuter, je peux être mal dans ma peau - je sais que je pourrai les appeler, même en direct, ils écouteront. Ils seront toujours là." Alcool, psychiatrie, différence, précarité ou encore travail, tous les sujets sont évoqués dans La ligne de cœur.
La Ligne de Cœur: le confessionnal romand
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RTSinfo