"Le mouvement a pris une telle ampleur qu'il aspire à s'organiser autrement, à se donner une nouvelle direction vers laquelle je ne me sens plus appelé, car je n'ai jamais été attiré par la politique telle qu'elle se pratique aujourd'hui", a notamment écrit Werner Boxler dans sa lettre de démission transmise aux médias lundi.
Défenseurs des droits fondamentaux
Werner Boxler a affronté deux fois le gouvernement et a perdu les deux fois: en juin puis en novembre dernier. Le peuple a soutenu la politique sanitaire de la Confédération en rejetant les référendums des Amis de la Constitution.
Mais ces défaites ont positionné Werner Boxler et son mouvement au centre du débat sur les mesures Covid. Ils refusent les restrictions des droits fondamentaux décidées par les autorités politiques.
Défiance envers les institutions politiques
Aujourd'hui, il préfère se diriger vers d'autres voies, spirituelles notamment. Dans sa lettre de démission, il répète notamment sa défiance envers les institutions politiques. L'Organisation mondiale de la santé, l'industrie pharmaceutique et la finance internationale sont également visées. Sans oublier les médias, qu'il décrit comme en faveur, pour la plupart, des institutions. Des théories reprises par les milieux complotistes.
Il ne mentionne pas d'engagement précis après les Amis de la Constitution. Il souhaite initier "d'autres mouvements et projets collectifs, toujours avec passion, sincérité et intégrité".
Philéas Authier/fgn avec l'ats