Les Verts refuseraient un siège PS au Conseil fédéral si la droite le leur proposait, avertit leur président
"Ce siège, nous le revendiquons pour faire avancer la cause écologique et, pour y arriver, nous avons besoin de deux socialistes", explique Balthasar Glättli dans un entretien diffusé samedi par les journaux francophones du groupe de presse Tamedia.
Si un Vert devait être élu à la place d'un socialiste, il lui demanderait de refuser son élection. "Nous ne devons pas entrer dans ce jeu-là", qui ne vise "qu'à nuire à la gauche".
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Siège toujours revendiqué
Le président des Verts continue cependant à revendiquer un siège à l'exécutif fédéral. "Il est inacceptable que le PLR et l'UDC aient une majorité absolue au Conseil fédéral, alors qu'ils ne sont majoritaires ni au parlement ni au sein de la population".
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Quant aux élections législatives de 2023, l'objectif de Balthasar Glättli est de maintenir le score de 2019 de 13,2% des suffrages, "voire le dépasser". Le conseiller national zurichois se réjouit de la dynamique actuelle, le parti ayant enregistré l'arrivée de près de 20% de membres supplémentaires en deux ans.
ats/fgn
Les Verts veulent aller de l'avant pour le climat avec l'Europe
Les Verts veulent relancer la collaboration avec l'Europe pour faire face à la double crise du climat et de la biodiversité. Celle-ci est, à terme, "la véritable crise sanitaire", a estimé le président du parti, Balthasar Glättli, devant l'assemblée des délégués qui s'est déroulée ce samedi en ligne.
"Chaque pays a le devoir de protéger le climat... mais à l'échelle européenne, une protection climatique commune est un levier beaucoup plus puissant", a-t-il déclaré, regrettant que le Covid-19 ait éclipsé les vrais défis sanitaires que sont notamment les "canicules, les sécheresses et l'érosion de la biodiversité."
Le conseiller national zurichois a ainsi réclamé un nouveau pacte Vert, "un Green New Deal, qui protège le climat en produisant différemment l'énergie et qui tourne la page du pétrole". Et en plus de renforcer la biodiversité, ce pacte se préoccupe aussi des emplois de demain, a-t-il souligné.
Une résolution pour "faire pression"
Estimant qu'une grande partie des problèmes qui leur tiennent à coeur ne peuvent être réglés qu'à l'échelon européen, les Verts ont adopté ce samedi une résolution pour "faire pression" sur le gouvernement afin qu'il retourner à la table des négociations avec l'Union européenne (UE).
La résolution - adoptée à une écrasante majorité - actualise la position des Verts sur le dossier européen, après que le Conseil fédéral a mis fin aux discussions sur un accord institutionnel avec l'UE, ont expliqué les dirigeants des Verts suisses lors de l'assemblée des délégués du parti.