"Le contexte est très chargé et stressant pour les jeunes. Ils ont besoin d'un développement en groupe, avec les pairs et d'un cadre scolaire, qui a été moins clair qu'avant", note la spécialiste. "La société actuelle donne peu de pistes pour l'avenir et la pandémie a coïncidé avec beaucoup de discussions sur le futur climatique. Tout cela les angoisse."
Depuis la pandémie, il y a beaucoup plus de demandes d’hospitalisations de jeunes filles que de garçons liées à des pensées suicidaires.
En 2021, le CHUV a enregistré plus de 270 demandes d'hospitalisations contre environ 200 les années précédentes. Et beaucoup émanent de jeunes filles. "Depuis la pandémie, il y a beaucoup plus de demandes d'hospitalisations de jeunes filles que de garçons liées à des pensées suicidaires", constate Kerstin von Plessen. "Auparavant, c'était égalitaire."
Quelles sont les raisons? Y a-t-il un profil type de jeunes aux idées noires? Que faire pour les aider?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J
Numéro d'urgence : 147
Ressources en ligne : ciao.ch, stopsuicide.ch