VÉCU - La "covibésité", effet collatéral de la pandémie
Quelques kilos en plus sur la balance: de nombreux Suisses et Suissesses ont pris du poids pendant la pandémie de Covid-19, même beaucoup de poids pour certains. Cela pourrait sembler anodin, mais la masse globale accumulée pose de vraies questions de santé publique.
Le terme "covibésité" a ainsi été forgé pour décrire le résultat d'un déclin psychique lié à la pandémie, et qui finit par se répercuter sur la corpulence. C'est le vécu d'Ana, maman célibataire qui a connu une véritable descente aux enfers depuis que le Covid-19 s'est déclaré.
"La balance m'indique 30 kilos de trop, en un an et demi. C'est énorme", constate-t-elle sans détour dans l'émission Mise au point, avant de montrer dans son dressing des piles d'habits du quotidien et une collection de tenues plus chic sur ceintres, autant de vêtements dans lesquels elle ne rentre plus. "Depuis un an et demi, je ne porte plus que des habits de sport: trainings, leggings, sweatshirts", déplore-t-elle.
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DÉCRYPTAGE - Aux racines historiques de la crise ukraino-russe
Depuis quelques semaines, les bruits de bottes se multiplient aux frontières ukrainiennes et le monde retient son souffle pour savoir si, après la Crimée, Moscou franchira une fois encore la ligne rouge pour une nouvelle invasion. Mais pour quelles raisons la Russie se soucie-t-elle tant de l'Ukraine? Des pistes à chercher entre la grande histoire et la peur d'une perte d'influence.
L'histoire ukrainienne est imbriquée au grand récit russe depuis plusieurs siècles. Et spécialement depuis que l'impératrice Catherine II, au milieu du 18e siècle, a pris possession d'une grande partie du territoire ukrainien actuel...
>> La suite de l'histoire : Le conflit ukraino-russe, des tensions qui prennent leurs origines dans l'histoire
ENTRETIEN - Edith Bruck, survivante des camps, "a appris l'amour à Auschwitz"
Edith Bruck est l'une des dernières voix, l'un des derniers grands témoins de la Shoah. Dans "Le pain perdu", traduit en français par René de Ceccatty, l'écrivaine italienne d'origine hongroise conte et raconte la déportation, puis la libération, qui est aussi un enfermement.
Elle a 13 ans lorsqu'elle est emmenée par les gendarmes hongrois avec ses parents et ses cinq frères et soeurs en 1944. Ses parents et un frère ne reviendront pas des camps. Avec une soeur, elle est transférée d'Auschwitz à Bergen-Belsen, puis libérée par les Alliés en 1945.
Edith Bruck dit: "Auschwitz fut mon université". "Cela peut paraître choquant, mais Edith Bruck y a beaucoup plus appris l'amour que la haine. Certes la haine et l'humiliation y étaient majoritaires, mais il y a eu des lumières dans sa vie", relate René de Ceccatty jeudi dans La Matinale.
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REPORTAGE - A la recherche du silence
Le silence est-il en voie de disparition? C'est en tout cas ce que pensent de nombreux bio-acousticiens qui alertent sur ce fait: il ne resterait sur Terre plus que cinquante "zones de silence".
Scientifiquement mesurables, les experts définissent ces zones de silence lorsqu'aucun son d'origine humaine n'a été capté pendant une durée de quinze minutes.
Si le silence absolu est quasiment impossible à mesurer en réalité, il existe cependant quelques édens acoustiques sur Terre. C'est le cas de l'Olympic National Park dans l'État de Washington ou du Haleakala National Park, situé à Hawaï. Revoir le grand format du 19h30:
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BOL D'AIR - La pêche en eau glacée fait des émules
En Suisse, de plus en plus d'amateurs s'essayent à la pêche à la ligne sur les lacs gelés de montagne, notamment sur le lac d’Oeschinen, au-dessus de Kandersteg, dans l’Oberland bernois.
Avec une température de -11 degrés, le plan d’eau d'Oeschinen, à plus de 1500 mètres d'altitude, est gelé depuis plusieurs semaines. Avant de pouvoir plonger leur canne à pêche dans l'eau, les habitués doivent d'abord creuser un trou à travers 35 centimètres d’épaisseur de glace. Revoir le reportage du 19h30:
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RTSinfo