L'initiative demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps. L'exigence, qui serait inscrite dans la Constitution fédérale, n'est pas liée seulement au coronavirus mais s'applique aussi à d'autres vaccins, aux puces et autres informations numériques qui seraient implantées dans le corps.
Le texte précise que "la personne concernée ne doit pas être punie pour avoir refusé de donner son consentement, ni subir de désavantages sociaux ou professionnels. Le MLS, qui a son siège à Ostermundigen (BE), compte dans ses rangs la conseillère nationale UDC lucernoise Yvette Estermann, le comédien alémanique Marco Rima ainsi que l'opposant à la vaccination Daniel Trappitsch.
Question réglée dans la loi sur les épidémies
Actuellement, la loi sur les épidémies prévoit que les cantons peuvent déclarer obligatoires des vaccinations uniquement "pour les groupes à risques, pour les personnes particulièrement exposées et pour les personnes exerçant certaines activités, pour autant qu’un danger sérieux soit établi". L’exemple souvent cité est celui du personnel de santé, régulièrement en contact avec des personnes à risque.
La loi octroie également au gouvernement fédéral le pouvoir d’imposer la vaccination en concertation avec les cantons. Mais il n’existe aucun précédent à ce stade et la loi sur les épidémies spécifie aussi clairement que personne ne peut forcer quiconque à se faire vacciner contre son gré.
cab avec ats