![La douane de Bardonnex, qui fait frontière avec la commune française de Saint-Julien-en-Genevois. [Rémy Genoud]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/odzgfr-25920163.image?w=1280&h=720 "La douane de Bardonnex, qui fait frontière avec la commune française de Saint-Julien-en-Genevois. [Rémy Genoud]")
Près d'un Français sur deux proche de la frontière gagne sa vie en Suisse
Selon une étude sur la région Auvergne-Rhône-Alpes en France, un ménage sur deux les plus proches de la frontière suisse tire ses revenus de l'étranger. Sans surprise, ces salaires proviennent en grande majorité de la Suisse et plus particulièrement de la région genevoise.
L'étude publiée jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) se base sur des chiffres de 2018.
Au niveau des départements, c'est en Haute-Savoie que le nombre de frontaliers est le plus élevé: 26% des ménages tirent leur revenu de l'étranger, surtout de la Suisse. Cela concerne près de 90'000 foyers.
Pour les travailleurs frontaliers, la rémunération suisse représente presque l'entièreté des ressources du ménage. Il s'agit principalement de jeunes couples avec enfants.
Ces actifs ont en moyenne entre 30 et 39 ans et sont, dans la plupart des cas, propriétaires de leur logement.
"Forte attractivité"
Les frontaliers bénéficient d'un niveau de vie plus élevé que leurs voisins français, dû à l'écart important des salaires, indique l'Insee.
Le revenu disponible d'un frontalier s'élève à plus de 3000 euros par mois, contre près de 1800 euros pour une personne qui ne reçoit pas de revenu de l'étranger.
Selon l'institut français, le nombre de travailleurs frontaliers a doublé en 20 ans, notamment en raison de la "forte attractivité de l'économie helvétique".
Gabriela Cabré/gma
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