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1200 francs d'amende pour des insultes et menaces envoyées à Alain Berset

Un homme qui avait insulté et menacé Alain Berset a été condamné à une amende de 1200 francs. [Keystone - Anthony Anex]
La justice condamne un homme pour injure et menace de mort envers Alain Berset / Le 12h30 / 1 min. / le 18 février 2022
Un homme qui avait insulté et tenté de menacer le conseiller fédéral Alain Berset durant la pandémie a été condamné à une amende de 1200 francs, a appris la RTS. Le Ministère public de la Confédération l'a reconnu coupable de tentative de violence et de menaces contre les autorités.

Ce genre de comportements sur les réseaux sociaux a fortement augmenté depuis le début de la crise sanitaire, notamment contre le conseiller fédéral en charge du Département de l’Intérieur (DFI).

Les insultes ou les menaces proférées contre Alain Berset et contre tous les élus fédéraux ne sont pas prises à la légère. Côté police, la sécurité autour du ministre de la Santé a dû être renforcée ces derniers mois. Côté justice, le Ministère public de la Confédération (MPC) sévit pour la première fois contre un individu qui s'en est pris au conseiller fédéral.

E-mails menaçants

En novembre 2020, l'homme a envoyé deux e-mails menaçants à Alain Berset. Dans le premier message, il indique vouloir mettre la tête du ministre à prix, si ce dernier ne retire pas immédiatement toutes les restrictions sanitaires.

Le deuxième courrier électronique contenait un ultimatum, agrémenté d'une insulte. Comme Alain Berset n'a pas donné suite aux injonctions du prévenu, le MPC a retenu la tentative de menace dans une ordonnance de condamnation datée du 7 décembre 2021.

D'autres condamnations?

D'autres condamnations de ce type ne sont pas à exclure, mais le secrétariat général du DFI, tout comme le MPC, ne précisent pas si des procédures sont en cours.

En 2021, la police fédérale a géré 120 cas de menaces réelles ou de mises en danger potentielles contre des élus ou des fonctionnaires fédéraux. Une partie de ces situations ont donné lieu à des poursuites pénales.

Marc Menichini/gma

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