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Viola Amherd appelle les opposants à l'avion de combat F-35 à retirer leur initiative

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L'interview de Viola Amherd dans le 19h30 / L'actu en vidéo / 3 min. / le 1 mars 2022
Dans le 19h30 de la RTS, la conseillère fédérale en charge de la Défense Viola Amherd appelle les opposants aux nouveaux avions de combat F-35 à retirer leur initiative. Avec la situation en Ukraine, "on voit combien il est important de pouvoir se défendre, protéger la population et garantir que notre espace aérien ne soit pas utilisé par les parties en conflit", selon elle.

"J’ai été étonnée par la rapidité et la brutalité de cette invasion." Invitée du 19h30, la conseillère fédérale en charge de la Défense Viola Amherd encaisse le choc de l'offensive russe en Ukraine.

Pour elle, cette guerre doit servir à ouvrir les yeux de la population suisse sur l'importance de se doter de bons outils pour pouvoir se défendre. C'est pourquoi elle appelle les opposants aux nouveaux avions de combat F-35 à retirer leur initiative.

Avec la situation en Ukraine, "on voit combien il est important de pouvoir se défendre, protéger la population et garantir que notre espace aérien ne soit pas utilisé par les parties au conflit", insiste-t-elle.

La Suisse est certes un pays neutre, mais elle est également un pays souverain qui ne pourra pas compter sur les autres en cas d'attaque, poursuit-elle. "On doit avoir nos propres moyens pour nous défendre."

>> Lire : Une initiative lancée contre le F-35, jugé trop cher et dangereux

Suisse bien préparée

Concernant une potentielle attaque nucléaire en direction de l'Occident, la ministre responsable de l'armée se veut plutôt rassurante. "Je ne pars pas du principe que les Russes vont utiliser les armes nucléaires." Toutefois, dans le cas contraire, la Suisse serait bien préparée. "On a des abris antiatomiques dans les cantons et les communes. Et on a toujours des réserves de tablettes d’iode", ajoute-t-elle. "Mais on n’a pas une menace actuelle et urgente contre notre pays", tient-elle encore à souligner.

Quant aux sanctions prises par la Suisse à l'encontre de la Russie, elles ne sont pas, selon elle, incompatibles avec la neutralité. "On ne va pas soutenir militairement les parties au conflit. Mais on a la possibilité d’avoir des opinions, et de décider de sanctions contre un pays qui en agresse un autre", affirme la Valaisanne.

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Propos recueillis par Philippe Revaz

Adaptation web: Fabien Grenon

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