Le Bureau géré par l'association Act212 a enregistré le 500e signalement début mars, a-t-il indiqué mercredi. La grande majorité des cas ont été signalés par des tiers qui les ont observés. A ceux-ci s'ajoutent le cercle familial restreint ou des connaissances. Les annonces sont souvent anonymes.
Beaucoup de femmes mineures
Les victimes étaient le plus souvent des femmes, dont beaucoup de mineures. Les cas d'exploitation sexuelle sont les plus fréquents, mais le Bureau reçoit aussi de plus en plus d'informations sur l'exploitation de la main-d'œuvre dans différentes branches.
En cas de signalement, le Bureau oriente les victimes vers des unités de police spécialisées, des centres de conseil aux victimes, des psychologues ou des maisons de protection.
Difficile sauvetage des victimes
Selon Irene Hirzel, fondatrice et directrice d'Act212 citée dans le communiqué, le chemin que doivent parcourir les victimes pour s'en sortir est long et demande du courage. Les 500 signalements ne seraient, selon elle, que la pointe de l'iceberg.
L'association Act212 tient aussi le centre de consultation et de formation contre la traite des personnes et l'exploitation sexuelle, à Berne. Elle est financée par diverses fondations, ainsi que par l'Office fédéral de la police.
ats/oang