Alors que la production a atteint 95 millions de litres de vin en moyenne au cours des 10 dernières années, elle s’est élevée à seulement 61 millions de litres en 2021 (-36%). En Valais, le canton avec la plus grande surface de vigne, la récolte a même été la moitié moindre que la moyenne, selon les chiffres du canton.
Ainsi le canton de Vaud, dont la surface de vigne est inférieure de 1000 hectares, a produit un peu plus d'un million de litres de plus que son voisin.
Dès le début, la météo a été contraire: des gelées nocturnes en avril, le plus froid des 20 dernières années, a retardé la croissance. Puis de fortes précipitations en été ont favorisé les maladies fongiques tel le mildiou et l'oïdium. Certains producteurs ont perdu l'entier de leur récolte.
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Heureusement, les raisins qui ont résisté à cette annus horribilis ont bénéficié du temps idéal de la fin de l'été pour parvenir à une excellente maturation. C'est là le gage d'un millésime caractérisé par un rapport sucre/acidité équilibré qui promet une palette subtile d’arômes, écrit l'Office fédéral de l'agriculture mardi dans un communiqué.
De telles conditions météorologiques se font de plus en plus fréquentes, constate l'OFAG. Non seulement la récolte 2021 est la plus basse depuis 1957, mais elle intervient après trois années déjà mauvaises. Ainsi celle de 2020 était déjà largement en dessous de la moyenne, à l'image de trois des cinq dernières années.
ats/gma