La maîtresse de Vladimir Poutine cachée en Suisse? Berne dément

Les rumeurs de la présence en Suisse d'Alina Kabaeva datent de 2015, depuis qu'elle a accouché dans une clinique tessinoise d'une petite fille ou de jumelles selon les sources, dont le père serait Vladimir Poutine.

Le maître du Kremlin n'a jamais confirmé cette liaison et même un éventuel mariage avec cette ancienne star de la gymnastique rythmique, devenue députée, puis une riche femme d'affaires. Elle aurait eu au moins trois enfants avec le président russe, officiellement présenté comme divorcé.

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La présence en Suisse de sa supposée maîtresse est relancée depuis le début de la guerre en Ukraine par plusieurs journaux people dans le monde. La rumeur est reprise en boucle par de nombreux médias et il existe même maintenant une pétition en ligne qui somme la Suisse de la renvoyer en Russie et de "réunir Alina -Eva Braun- Kabaeva avec son Führer".

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"Aucune indication" sur sa présence

Toute cette agitation et un possible dégât d'image pour la Suisse ont fini par inquiéter en haut lieu à Berne et au sein de certaines ambassades. Selon les informations de la RTS, la question de la présence d'Alina Kabaeva a figuré à l'ordre du jour de la task force Ukraine du Conseil fédéral.

Mais les autorités affirment à la RTS n'avoir trouvé aucune trace d'elle, selon cette réponse envoyée par mail: "Le Département fédéral de justice et police n'a aucune indication sur la présence de cette personne en Suisse. Les vérifications nécessaires ont été effectuées."

Les vérifications nécessaires ont été effectuées

Cette déclaration n'exclut évidemment pas une présence cachée en Suisse, par exemple, sous un faux nom. C'est l'une des multiples variantes évoquées par divers tabloïds, dont la fameuse Page 6 du New York Post à l'origine de la rumeur.

Le journal américain et le Mirror en Angleterre affirment avoir des témoins situant Alina Kabaeva dans un chalet hypersécurisé quelque part dans les Alpes suisses ou sur les hauteurs dorées de Lugano.

Alina Kabaeva reste introuvable

Le Tessin, toujours et encore, est cité comme point de chute. Mais la RTS n'a trouvé aucun indice fiable sur une présence récente ou actuelle, contrairement à la naissance de 2015, qui est confirmée, elle, par plusieurs sources.

D'autres refuges de luxe nous ont été évoqués par des milieux d'affaires et des connaisseurs du réseau russe en Suisse: en Valais, à Gstaad, dans les Grisons ou encore sur les hauteurs dorées de Zurich. Mais aucune piste ne s'avère concluante. Pour l'heure, Alina Kabaeva reste donc introuvable et elle ne figure sur aucune liste officielle de sanctions.

Ludovic Rocchi