La crise climatique et la guerre en Ukraine montrent "que nous devons enfin nous passer des énergies fossiles", estiment les organisateurs. Pourtant, le monde politique, Conseil fédéral en tête, n'en prend pas la direction en proposant de construire des centrales à gaz, dénoncent-ils.
A Zurich, plusieurs centaines de personnes se sont réunies en fin d'après-midi à l'Helvetiaplatz. Les manifestants ont ensuite défilé à travers le centre-ville. Certaines de leurs pancartes faisaient allusion à l'invasion russe en Ukraine. On pouvait y lire "Qui achète du gaz finance la guerre". D'autres appelaient la population à baisser le chauffage et à se vêtir d'un pull à la maison.
Prochaine manifestation le 9 avril
A Berne, ils étaient environ 500 à manifester sur la Place fédérale. A Bâle, quelque 300 jeunes manifestants ont formé un cortège de vélos au centre-ville. D'autres jeunes militants se sont réunis à Lucerne, à St-Gall, à Coire et à Davos (GR).
En Suisse romande, un rassemblement s'est déroulé à Neuchâtel. Les militants romands seront davantage mobilisés le 9 avril, lors de la journée d'action nationale de la Grève de l'Avenir, en faveur du climat et de la baisse du temps de travail.
ats/lan
Journée de grève mondiale pour le climat
En cette journée de grève mondiale pour le climat, les jeunes militants ont souhaité donner un nouveau souffle à leur action. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes suisses, dont Zurich et Genève.
A Genève, où une centaine de personnes se sont mobilisées à l’appel de l’organisation Fridays for Future, le mouvement semble s’être un peu essoufflé. Mais à l’heure où le changement climatique est reconnu largement, il s’agit maintenant de mettre en place un changement à long terme, annoncent les militants.
Dépendance aux énergies fossiles
La guerre en Ukraine s'est d'ailleurs invitée dans les débats. Car si elle monopolise les médias au détriment du réchauffement climatique, elle facilite aussi la remise en question de notre dépendance aux énergies fossiles.
"C’est le pétrole, le gaz et le charbon, qui sont derrière la crise climatique, qui fournissent des devises à la Russie. Si Poutine n’avait pas les moyens de sa politique, il ne pourrait pas la mener", dénonce par exemple un membre du collectif Breakfree.