Pour l'ensemble de l'année, la hausse était de 5,1%. Et la tendance semble se poursuivre. La pandémie ne suffit pas à expliquer cette hausse. L'absence d'avancée politique dans la gestion des coûts de la santé porte également une part de responsabilité.
La plupart des interlocuteurs interrogés par le journal estiment que ce scénario n'est pas exagéré. "Il est toujours délicat d'articuler des chiffes aussi tôt dans l'année, mais une hausse importante cet automne est malheureusement concevable", estime le conseiller national Benjamin Roduit (Centre/VS).
"Une hausse brutale est malheureusement plausible", abonde son collègue Pierre-Yves Maillard (PS/VD). Et d'ajouter: "On a deux sessions parlementaires pour agir".
Sans commenter la fourchette de 7% à 9%, le porte-parole de SantéSuisse indique que la faîtière est "très préoccupée par la forte augmentation des primes en 2023". L'autre faîtière des assureurs Curafutura s'attend également à une hausse relativement importante des primes.
ats/ther