Sur les pas de Richard Chassot. Le directeur du Tour de Romandie est en balade dans sa commune d'Estavayer-le-Lac.
Le Fribourgeois est installé depuis une quinzaine d'années dans le chef-lieu du district de la Broye. Une région qui est son port d'attache depuis toujours, aux côtés de sa famille, qu'il compare à un clan soudé. C'est d'ailleurs en famille que l'ancien coureur cycliste professionnel travaille au sein de la société d'événementiel qu'il gère avec son frère. Chassot Concept organise le Tour de Romandie sur mandat de la fondation responsable de la boucle cycliste depuis 2007.
La 75e édition débute le 26 avril, avec un prologue à Lausanne et se bouclera le 1er mai par un contre-la-montre individuel entre Aigle et Villars. Pour ce jubilé, une épreuve dames aura lieu du 7 au 9 octobre.
En 2020, c'est historique, le Tour est annulé pour la première fois depuis sa création en 1947, à cause de la pandémie. Cette année 2022 signe le retour à la normale de la compétition. Mais il faudra aussi veiller à protéger les coureurs afin qu'ils ne tombent pas malades avant le Giro, le Tour d'Italie ou encore le Tour de France.
Richard Chassot se montre serein lors de sa balade au bord du lac de Neuchâtel tout en pointant du doigt la fatigue qui s'est accumulée durant ces deux dernières années. Celui qui a pris la direction du Tour de Romandie en 2007 ne s'imaginait pas y rester plus de trois ans. Dans 2-3 ans, le maestro s'est fixé pour mission de former la relève.
Né en 1970 à Villars-sur-Glâne, il débute la compétition en cyclo-cross à l'âge de 15 ans. En 1995, il passe professionnel dans l'équipe de Saxon, en Belgique. En 1998, il participe au Tour d'Espagne et termine 7e de la dernière étape. Cette année-là, éclate le scandale Festina sur le Tour de France et les affaires de dopages dans le monde du cyclisme suivies par les enquêtes sur l'Américain Lance Armstrong.
Richard Chassot quitte la compétition et le circuit professionnel. Il rebondit en devenant une année plus tard, en 1999, consultant pour le cyclisme sur la TSR. Après une reconversion dans les assurances, il crée sa société d'événementiel. D'autres activités se sont ajoutées à celles autour du cyclisme, notamment autour de l'immobilier ou du vin, comme Divinum, le salon suisse des vins, à Morges (du 6 au 11 avril) et le salon de l'immobilier à Neuchâtel, fin avril.