"Quand on désire accueillir quelqu'un, on aimerait que ça se fasse vite, reconnaît dans le Point J Jessica Fragnière, responsable des hébergements individuels à l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants. Mais tout d’abord, ces personnes sont arrivées en Suisse il n’y a que deux ou trois semaines. Ensuite, il y a un temps d’adaptation des autorités pour monter les équipes et développer les programmes. Par exemple, dans le canton de Vaud, sept personnes travaillaient entre autres au placement des personnes migrantes en famille d’accueil et cette équipe est en train de doubler. Enfin, il faut analyser les propositions que l’on reçoit."
Ça demande une réflexion particulière d’accueillir quelqu’un chez soi qui ne va pas forcément bien
Parmi les prérequis, une chambre qui ferme et des transports publics à proximité, mais surtout une envie de partage. "Ça demande une réflexion particulière d’accueillir quelqu'un chez soi qui ne va pas forcément bien", souligne Jessica Fragnière.
Quelles sont les questions à se poser? Comment favoriser une bonne cohabitation? Et quid des réfugiés d’autres pays?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés ainsi que celui de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants.