Le terme "doula" signifie "servante", en grec ancien. Et cette profession, popularisée en Amérique du Nord dès les années 70, a pour but d'être "au service de la femme" par un accompagnement logistique, émotionnel et parfois spirituel, avant, pendant et après la naissance.
Les doulas "n'ont pas de formation médicale, mais un bagage théorique des processus physiologiques de la naissance et une très bonne connaissance des systèmes de santé locaux", décrit Caroline Chautems, docteure en anthropologie et chercheuse post-doctorante à l'Université de Lausanne, spécialiste des questions de reproduction, de genre et de sexualité.
L'aspect central des doulas, c'est la continuité des soins.
Concrètement, une doula peut-être à la fois une confidente, une conseillère pratique, administrative, logistique, qui sera présente ou non durant l'accouchement. La plupart proposent également des soins et des rituels en lien avec la naissance et la maternité.
Le travail de la doula, c'est d'aider les parents à franchir des étapes, dans leurs propres croyances.
Or, les doulas ne sont pas les bienvenues dans tous les hôpitaux. Quels rapports entretiennent-elles avec le corps médical? Quels sont les bénéfices de leurs services? Quelle place y prennent les symboles et les rituels?
Jessica Vial et l'équipe du Point J