Cent jours de guerre et de questions, un gaz tout sauf hilarant, l'envie de partir des jeunes Chinois
INTERVIEW - La population russe face à la guerre en Ukraine
Cent jours après le début de la guerre en Ukraine, le conflit est enlisé. Invitée vendredi dans La Matinale, Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences à Paris Nanterre, revient sur l'état de l'opinion publique russe face aux actions du Kremlin.
Le positionnement de la population russe sur la guerre en Ukraine reste difficile à évaluer. En effet, comme le rappelle Anna Colin Lebedev, les informations et les images qui parviennent dans le pays ne sont pas les mêmes que celles auxquelles nous avons accès.
"La plupart des Russes pensent que les soldats sont accueillis en libérateurs en Ukraine. Et ils voient les Ukrainiens comme une population opprimée", poursuit-elle.
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ENTRETIEN - La première citoyenne suisse assume sa visite en Ukraine
En avril dernier, une délégation suisse, composée de la présidente du Conseil national Irène Kälin (Verts/AG), de Roger Nordmann (PS/VD), de Nik Gugger (PEV/ZH) et d'Yves Nidegger (UDC/GE), s'est rendue à Kiev, en Ukraine. Elle a été reçue au siège du Parlement ukrainien et a visité des faubourgs de la capitale. La visite faisait suite à une invitation du président du Parlement ukrainien Ruslan Stefanchuk.
Lors de son retour, la présidente du Conseil national Irène Kälin a été épinglée par de nombreux médias et des politiciens qui l'accusaient de s'être trop mise en scène. La visite de la délégation a aussi suscité des critiques sur sa compatibilité avec la neutralité suisse. Invitée dans le 19h30 dimanche, la première citoyenne de Suisse a affirmé qu'elle n'aurait pas agi différemment si c'était à refaire. "Je n'aurais eu aucune autre réponse que d'y aller", a déclaré Irène Kälin.
La Verte a aussi estimé que les critiques étaient en partie dues au fait qu'elle soit une jeune femme. "Je me demande si un homme âgé aurait eu la même polémique. Il n'aurait en tout cas pas subi le sexisme et le machisme que j'ai ressentis dans les médias", a-t-elle avancé.
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ENQUÊTE - Le gaz hilarant ne fait pas rire les autorités sanitaires
Véritable problème de santé publique en France, la consommation de protoxyde d'azote fait aussi des ravages en Suisse. Une enquête de l'émission Mise au point montre dimanche l'ampleur du phénomène dans notre pays.
A Bâle, les autorités sanitaires en appellent à l'aide de la Confédération. L'Hôpital universitaire de Bâle confirme l'intoxication de deux patients avec des séquelles neurologiques graves. Le gaz hilarant est devenu en quelques années la nouvelle drogue festive des jeunes.
Le Laboratoire cantonal, responsable du contrôle des produits chimiques, a décidé d'agir contre plusieurs bars et clubs vendant des ballons de protoxyde d'azote. "Avec l'aide de la police, nous avons contrôlé plusieurs bars et une trentaine de magasins de quartier", confirme Yves Parrat, chef de l'Unité de contrôle de la sécurité chimique et biologique au laboratoire bâlois.
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DÉCRYPTAGE - Le marché de la FemTech, un secteur prometteur
Contraction des mots anglais "Female" et "Technology", le terme FemTech désigne un secteur d'activité regroupant toutes les nouvelles technologies liées à la santé féminine. Très diversifié, ce néologisme comprend de nombreux acteurs qui répondent à ce besoin: domaine pharmaceutique, Medtech ou sociétés technologiques.
Parmi les domaines de recherches, une majorité d'entreprises se consacrent aux questions touchant la grossesse et l'allaitement, la santé reproductive et les menstruations. Mais il existe de nombreux sous-secteurs: santé générale des femmes, santé mentale ou ménopause. La Suisse a investi près de 400 millions de francs dans le domaine en 2021.
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REPORTAGE - Les jeunes Chinois cherchent une porte de sortie vers l'étranger
Durement éprouvés par le confinement strict lié à la stratégie zéro-Covid du gouvernement, de plus en plus de jeunes Chinois de la classe moyenne cherchent à émigrer. Le voyage vers l'étranger reste toutefois semé d'embûches. "On n'a pas le choix que de coopérer, sinon on ne sort pas. Tout le monde sait comment ça marche ici. Tant pis si cela ne nous plaît pas", s'agace un témoin interrogé vendredi dans Tout un monde.
Comme lui, beaucoup sont exaspérés par ces contraintes auxquelles tous se résignent pourtant. Le confinement de Shanghaï et ses nombreux débordements l'ont clairement démontré: nul n'est à l'abri des dérives autoritaires du Parti communiste, pas même la plus grande et la plus riche ville de Chine, vitrine du développement économique.
Certains cherchent désormais une porte de sortie vers l'étranger. "Comme moi, plusieurs de mes amis n'avaient jamais pensé à partir à l'étranger. Mais avec cette longue pandémie, plusieurs l'envisagent, même ceux qui ont de très bons emplois et une bonne situation à Shanghaï", explique une étudiante.
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RTSinfo