Guy Parmelin concède tout au plus que l'État pourrait apporter des corrections aux prestations destinées aux ménages modestes. Mais, ajoute le conseiller fédéral UDC, la Suisse a très peu d'influence sur le commerce mondial de l'énergie et des denrées alimentaires.
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L'approvisionnement de la Suisse en denrées alimentaires est actuellement assuré, affirme Guy Parmelin. La forte hausse des prix touchant plus durement d'autres pays, notamment en Afrique du Nord et au Proche-Orient, des crises alimentaires pourraient déstabiliser ces régions et déclencher des conflits et des vagues de réfugiés, met en garde le Vaudois.
L'USS tire la sonnette d'alarme
Dans le même journal, l'Union syndicale suisse (USS) affirme que les employés à bas et moyens salaires doivent déjà se serrer la ceinture. Depuis 2016, les 10% des salariés les moins bien payés ont perdu 60 francs par mois, a calculé le syndicat. Pour les revenus moyens, le manque à gagner a été de 30 francs par mois.
En comptabilisant la hausse des primes d'assurance maladie, une famille moyenne perd jusqu'à 3300 francs de pouvoir d'achat par an, assure l'USS. A l'opposé, les personnes ayant des revenus élevés ont, quant à elles, enregistré une augmentation de salaire allant jusqu'à 8,9%.
ats/asch