"Les agglomérations, véritables moteurs économiques du pays, sont toujours plus peuplées", a rappelé la ministre des Transports Simonetta Sommaruga devant les médias.
En 2020, elles concentraient 78% de la population et 84% des emplois.
Les agglomérations ont remis 32 projets, représentant un investissement total d'environ 6 milliards de francs, à la Confédération pour obtenir un soutien fédéral. Tous ont été jugés pertinents, indique le gouvernement.
Prolongation du tram à Genève
Ces projets mettent l'accent sur le développement d'un trafic piéton et cycliste sûr et attractif. Les transports publics et les interfaces multimodales seront aussi encouragés.
La ligne de tram Nations-Grand-Saconnex sera ainsi prolongée à Genève. Un ensemble de projets, visant l'amélioration de la sécurité du trafic routier, sera mis sur pied à Bienne.
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Outre-Sarine, les principaux projets se trouvent dans les cantons de Zurich, Coire et Bâle. Le réseau de bus sera électrifié dans la cité rhénane. Le bus cédera la place au tram dans le quartier d'Affoltern, à Zurich. Un itinéraire cyclable rapide verra le jour dans la vallée de la Limmat. Et une interface multimodale sera mise sur pied à la halte ferroviaire de Coire ouest.
La contribution fédérale s'élèvera à 1,3 milliard de francs, soit 37% des coûts d'investissement. Le reste du financement sera assuré par les cantons, les communes et les villes. La consultation court jusqu'au 9 septembre.
Soutien depuis près de 15 ans
La Confédération soutient le Programme en faveur du trafic d'agglomération depuis 2008. Le Parlement a déjà accordé près de 7,2 milliards de francs aux villes concernées.
Les projets soutenus contribuent à une meilleure mise en réseau des différents transports (voitures individuelles, mobilité douce, transports en commun), à renforcer leur sécurité et à réduire leurs effets sur l’environnement et leurs nuisances pour la population. Ils sont évalués selon quatre critères: qualité du système de transport, développement à l'intérieur du tissu bâti, sécurité et réduction des atteintes à l'environnement.
Le fonds d'infrastructure, limité dans le temps, a permis de financer les programmes des première et deuxième générations. Le Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération a pris le relais à partir des projets de la troisième génération.
ats/gma