Marianne Milano, hydrologue à l'Université de Lausanne, explique dans Le Point J que "quand on pense stratégie d'adaptation, on peut avoir deux directions". La première, c'est de jouer sur la gestion de l'offre: "on laisse les demandes en eau de la population et du monde agricole et industriel évoluer à leur guise, mais par contre on cherche de l'eau partout où il y en a pour pouvoir répondre aux évolutions de la demande en eau. On réfléchit retenue collinaires, pomper l'eau du lac, barrages-réservoirs..."
Or, la solution qui est de plus en plus privilégiée actuellement, c'est la gestion de la demande. "On considère la ressource en eau que l'on a à disposition et on fait adopter de nouveaux comportements, pour être au même niveau ou en dessous de cette ressource. Et là, ce sont des stratégies clairement drastiques, comme on en voit déjà aujourd'hui au sud de la France: au niveau urbain, par exemple, on interdit de remplir les piscines, d'arroser son jardin, de nettoyer les voitures...", détaille-t-elle.
Une des stratégies d'adaptation, c'est de stocker l'eau de pluie tant qu'on l'a, par exemple dans des étangs agroécologiques.
Comment les communes s'organisent-elles pour sécuriser leur approvisionnement en eau? Quels aménagements peuvent-être faits dans l'espace urbain, dans l'agriculture? Qui est prioritaire en cas de pénurie?
>> Lire aussi : Le mercure a égalé le record de 1947, les bains ont été pris d'assaut
Jessica Vial et l'équipe du Point J