Swiss avait déjà annoncé début juin qu'elle supprimerait 2% des 18'500 vols prévus en juillet et en août en raison d'un manque de personnel. Cela représente 370 vols. Des liaisons avaient également été supprimées au printemps.
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"D'autres suppressions ne pourront malheureusement pas être évitées dans les mois à venir en raison du manque de ressources et des défis opérationnels dans l'ensemble du secteur aérien", a ajouté la porte-parole de la compagnie.
L'ampleur exacte et les lignes concernées par les suppressions n'ont pas été précisées dans un premier temps. Pour donner un ordre de grandeur, les prochaines suppressions de vols devraient continuer à représenter un pourcentage à un chiffre de l'offre de vols prévue.
Passagers informés
Dès que les conséquences seront claires, les passagers et les partenaires seront activement informés, a poursuivi la porte-parole de Swiss. Des changements de réservation automatiques seront effectués ou des solutions individuelles seront recherchées.
L'ensemble du secteur aérien, en particulier en Europe, souffre actuellement de goulots d'étranglement et d'un manque de personnel - du contrôle des passagers au personnel de cabine en passant par l'enregistrement des avions. Il manque des employés qui ont cherché d'autres emplois pendant les deux années de pandémie.
La maison mère allemande de Swiss, Lufthansa, ne s'attend pas à une normalisation du trafic aérien avant l'année prochaine. De nombreuses compagnies aériennes avaient annoncé des suppressions de vols. Elles tentent d'épargner dans la mesure du possible les lignes touristiques "classiques".
ats/jfe
L'Allemagne va faire appel à des travailleurs étrangers
L'Allemagne va faire appel à des travailleurs étrangers pour mettre fin au chaos dans ses aéroports, confrontés à un manque de personnel et à des annulations en chaîne à l'approche des vacances, ont annoncé des ministres dimanche.
"Le gouvernement prévoit de permettre l'entrée de personnel étranger dont le besoin est urgent pour un travail temporaire en Allemagne", a expliqué le ministre du Travail, Hubertus Heil, dans l'édition dominicale du quotidien Bild.
"Les employeurs doivent verser un salaire conventionnel et mettre à disposition des logements décents pour la période temporaire", a poursuivi le ministre social-démocrate, assurant qu'il ne s'agissait pas de "dumping social".
Le gouvernement n'a pas précisé combien d'étrangers seraient invités à aller renforcer les employés des aéroports mais, selon Bild, leur nombre pourrait atteindre "quatre chiffres", soit au moins mille.