Selon l'Office fédéral de la santé publique, la situation épidémiologique est "sous contrôle" malgré l'augmentation des contaminations et des hospitalisations .
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Dans ce contexte, aucune mesure contraignante n'est pour l'instant prévue. Les autorités sanitaires estiment néanmoins que le port du masque est recommandé dans certains cas. Elles comptent sur le bon sens de la population, qui, même si elle est fatiguée et a envie de passer à autre chose, connaît maintenant bien les modes de transmission du virus et les façons de s’en protéger.
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Au cas pas cas
Interrogé dans La Matinale de la RTS, Simon Regard, chef du secteur "maladies transmissibles" au service de la médecin cantonale à Genève, estime qu'il faut juger au cas par cas. "L'idée est de maintenant promouvoir le port du masque quand on en ressent le besoin: quand on pense que c'est une bonne idée du point de vue épidémiologique, quand on est soi-même positif ou simplement quand on a des symptômes, quand on est vulnérable, ou pour protéger d'autres personnes vulnérables qui prennent les transports."
Selon lui, le port du masque serait souhaitable dans certaines situations bien précises: "D'une façon générale, dans les lieux souvent bondés, mal aérés, ça vaut la peine de porter un masque actuellement. On a dit qu'on allait devoir vivre avec le Covid, même si on n'en a pas envie. On est dedans maintenant. Et vivre avec le Covid, ça veut dire prendre soi-même des mesures sans toujours en attendre des autorités sanitaires."
Compétence des cantons
De son côté, l'Office fédéral de la santé publique rappelle que "dans la situation normale actuelle, les cantons sont compétents pour ordonner des mesures". L'OFSP assure qu'elle émettra des recommandations auprès d'eux si l'évolution épidémiologique le nécessite.
Mais si la situation empire vraiment, il faudra des mesures nationales, car imposer le masque dans les transports uniquement à l'échelle cantonale ne serait pas très utile.
Pauline Rappaz/asch
Port du masque recommandé en France
En France, la Première ministre Elisabeth Borne a appelé mercredi à la "vigilance" face à la remontée de l'épidémie de Covid, et au port du masque dans les "espaces fermés où il y a beaucoup de monde", mais elle n'en fera pas une "obligation" nationale.
"L'épidémie repart. Donc moi j'appelle chacun à la vigilance", et les personnes âgées et vulnérables "à faire leur 2e rappel" de vaccin. "C'est important parce qu'il va y avoir beaucoup de brassage cet été", a affirmé sur TF1 la Première ministre, qui venait de prononcer à l'Assemblée sa déclaration de politique générale.
La cheffe du gouvernement était interrogée sur le port du masque au regard de son obligation décidée dans les transports en commun de la métropole de Nice à compter de lundi, selon le maire de Nice Christian Estrosi.