Entre 2017 et 2021, plus de 40% des 4400 accidents recensés dans des ronds-points ont impliqué un vélo, classique ou électrique, écrit mardi le BPA dans un communiqué.
Dans la plupart des cas, il s'agissait d'une collision avec un véhicule motorisé s'engageant dans le giratoire. Un grand nombre des conducteurs de ces véhicules ont indiqué ne pas avoir vu le cycliste, explique le BPA.
Créer une voie indépendante
Le BPA appelle donc à prendre des mesures. La solution la plus sûre est de prévoir une voie indépendante pour les vélos en dehors du giratoire. Une telle infrastructure devrait dans tous les cas être retenue pour les giratoires à plusieurs voies et lorsque la largeur de la chaussée dépasse 5,5 mètres.
Si l'aménagement d'une voie séparée n'est pas possible, il faut réduire la vitesse des véhicules, par exemple, en choisissant un diamètre de l'îlot central et un angle d'entrée dans le giratoire qui obligent les conducteurs à rouler plus lentement, poursuit le BPA. Afin d'éviter que des véhicules ne dépassent les cyclistes à l'intérieur du giratoire, la chaussée devrait être aussi étroite que possible et l'anneau intérieur surélevé.
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Sensibilisation et formations
Le BPA propose aussi des mesures de sensibilisation et de formation. Les automobilistes devraient réduire leur vitesse et porter une attention particulière à l'éventuelle présence de vélos avant de s'engager dans un giratoire. Par ailleurs, recourir à des systèmes d'aide à la conduite peut permettre de corriger les erreurs humaines.
Quant aux cyclistes, ils devraient rouler au milieu de la chaussée, même lorsque le trafic est dense. Avec les lampes allumés ou des éléments réflecteurs, et en portant un gilet de sécurité, même de jour, conclut le BPA.
ats/vajo