Pendant deux semaines, des étudiants de l'EPFL se glissent dans la peau d'astronautes

Avec leurs combinaisons orange fluo, on les dirait tout droit sortis d'un film de science-fiction. Durant deux semaines, des étudiants suisses et internationaux, six pour être précis, se glissent dans la peau d'astronautes en mission spatiale.

Épaulés par une vingtaine de scientifiques, ils explorent les défis liés à la recherche d'eau sur la Lune.

Dans une vieille forteresse

Cette simulation spatiale analogue - soit un exercice de la vie sur un autre corps céleste, comme la Lune ou Mars - fait suite à un premier projet de l'EPFL durant l'été 2021.

Cette année, pour la mission Asclepios II, les apprentis-astronautes se confinent à Sasso San Gottardo, une forteresse suisse datant de l'époque de la Deuxième Guerre mondiale.

Ils n'ont qu'une seule opportunité de voir la lumière du jour: des sorties extravéhiculaires (à l'extérieur) qui doivent obligatoirement se faire en combinaison spatiale fermée.

Des données sur l'impact psychologique

L'objectif de ces expériences est double: former les étudiants à l’organisation et à la conduite d’une mission spatiale analogue, mais aussi permettre aux chercheurs de tester leurs protocoles ou prototypes. Cette année-ci, des données sur l'impact psychologique de l'isolement seront par exemple recoltées.

Organisées généralement par des agences spatiales telles que la NASA, ces projets sont accessibles uniquement aux professionnels du domaine. Selon l'EPFL, Asclepios est pour l’instant la première mission analogue à être entièrement réalisée par et pour des étudiants et étudiantes.

ats/doe