OVNI sous enquête, dans les entrailles d'une centrale nucléaire, un bolide pour la frime
DÉCRYPTAGE - A la poursuite des OVNI
Les phénomènes liés aux objets volants non identifiés (OVNI) continuent d'intriguer et font désormais l'objet d'enquêtes officielles. En mai, le Congrès américain a tenu pour la première fois une audition publique sur les OVNI, le Brésil a suivi fin juin. La NASA a annoncé de son côté une grande enquête scientifique pour la fin de l'année.
Depuis le début des années 2000, les observations d'objets non identifiés sont en augmentation. De plus en plus d'engins volent dans le ciel. Des drones, des fusées commerciales, mais aussi des appareils inconnus issus de tests militaires. Et certains ufologues s'interrogent aussi sur l'éventuelle visite... d'extraterrestres.
Côté suisse, officiellement, il n'y a pas d'enquête sur ces phénomènes. Rien à l'Office fédéral de l'aviation civile. Rien aux affaires spatiales du SEFRI, le secrétariat d'Etat à la formation, la recherche et l'innovation. Même chose pour l'armée.
>> Lire en détail : Les enquêtes officielles menées sur les OVNI se font désormais au grand jour
DÉCOUVERTE - Au coeur de la centrale nucléaire de Gösgen
Avec la pénurie d'énergie qui menace l'hiver prochain, les quatre centrales nucléaires suisses reviennent sur le devant de la scène. La RTS a exceptionnellement pu pénétrer dans celle de Gösgen (SO).
Quiconque souhaite y entrer doit suivre une procédure des plus strictes. Les visiteurs se revêtent d'une combinaison intégrale blanche, munie d'une poche dans laquelle sera glissé un dosimètre, un appareil qui permet de mesurer l'accumulation de radioactivité. Visite guidée avec le 19h30.
>> Lire en détail : Plongée inédite au coeur de la centrale nucléaire de Gösgen (SO)
ENQUÊTE - Le groupe Wagner et les forêts de Centrafrique
Une entreprise liée aux mercenaires russes de Wagner a mis la main depuis février 2021 sur une immense parcelle de forêt en Centrafrique, équivalente à la superficie des cantons du Jura et de Neuchâtel réunis. Ils ne paient pas de taxes, sont en lien avec le pouvoir. Libre à eux d'exploiter le bois presque comme ils l'entendent.
Après des mines, le contrôle partiel des douanes et d'autres missions, le groupe de mercenaires se retrouve donc pour la première fois en mesure de contrôler une grande parcelle de forêt. C'est ce que révèle l'enquête de l'European Investigative Collaborations (EIC) dont la RTS est membre. Enquête réalisée en partenariat avec OpenFacto, une association spécialisée en sources ouvertes.
>> Lire en détail : Quand les mercenaires russes de Wagner déboisent la forêt centrafricaine
INTERVIEW - Claude Nicollier "soulagé" si les Russes se retirent de l'ISS
Interrogé cette semaine dans La Matinale, l'astronaute suisse Claude Nicollier se dit "soulagé" par le départ annoncé des Russes de la Station spatiale internationale (ISS).
"On s'attendait à une réaction de ce type de la part de la Russie, même si on ne savait pas quand et si ça allait vraiment se passer", explique Claude Nicollier, qui se déclare "soulagé" d'un certain point de vue. "Cette coopération entre les Etats-Unis, la Russie, le Canada, le Japon et l'Europe souffre considérablement de l'invasion de l'Ukraine par la Russie", relève-t-il. Selon lui, "la continuation d'une activité en coopération dans la station spatiale est difficilement soutenable du point de vue purement éthique".
Le retrait de Moscou va toutefois poser de gros problème, car les Russes jouent un rôle clé dans le maintien en orbite de l'ISS. Tous les éléments de la station sont très interconnectés, rappelle Claude Nicollier. L'avenir de la Station spatiale internationale s'annonce difficile.
>> Lire en détail : Claude Nicollier sera "soulagé" si les Russes quittent la station spatiale ISS
REPORTAGE - Au volant de bolides... pour la frime
Sur les réseaux sociaux, de très jeunes conducteurs, en Suisse romande, s'exhibent au volant de voitures de luxe. Des véhicules souvent loués à prix cassés, en ligne, par des agences qui fixent peu de conditions. Légal, mais discutable pour la sécurité routière.
Ces grosses cylindrées – 400, 500, voire 600 chevaux – valent plusieurs dizaines de milliers de francs. Depuis un peu plus d'un an, des agences actives en Suisse romande et non enregistrées au registre du commerce proposent de louer ces voitures haut de gamme de manière ultra simplifiée.
Le paiement se fait en cash, sans caution, pour des prix allant, selon le modèle, de 700 à 1000 francs par jour, des tarifs inférieurs à ceux du marché. Et surtout: sans aucune limite d'âge.
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RTSinfo