La reconnaissance universelle d'un droit humain par l'Assemblée générale de l'ONU, qui réunit l'ensemble des 193 Etats membres, est un événement de portée historique, écrit le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Le droit à l'eau potable et à l'assainissement était le dernier droit humain à avoir été reconnu par l'Assemblée générale de l'ONU, en 2010.
Cette résolution n'est pas juridiquement contraignante mais elle devrait susciter des changements positifs. Et le DFAE de citer un engagement politique plus fort en faveur de l'environnement, une obligation plus stricte de rendre des comptes pour les Etats et une plus grande cohérence politique en matière d'environnement et de droits humains.
L'environnement au programme depuis 1972
Associée à un petit groupe d'Etats (Costa Rica, Maroc, Maldives, Slovénie), la Suisse œuvre au sein de l'ONU en faveur d'une politique cohérente en matière d'environnement et de droits humains et présente régulièrement depuis plus d'une décennie des résolutions au Conseil des droits de l'Homme qui thématisent cette corrélation.
L'engagement multilatéral de la Suisse repose sur la conviction que la communauté internationale doit apporter des solutions aux défis écologiques mondiaux. Dans son rôle de bâtisseuse de ponts, la Suisse a contribué à rapprocher les blocs existants en vue de trouver une solution multilatérale aux questions environnementales, note encore le DFAE.
Le changement climatique, la pollution et le déclin de la biodiversité constituent les plus grands défis auxquels sont confrontées les générations actuelles et futures. Ils compromettent ou entravent la réalisation des droits humains de chacun, tels que les droits à la vie, à la santé, à l'alimentation, à l'eau ou à un logement décent.
Le lien entre la protection de l'environnement et les droits de l'homme a été établi pour la première fois au niveau de l'ONU en 1972 déjà, avec la Déclaration de Stockholm. La Suisse l'a également signée et aujourd'hui, elle donne suite à cette promesse.
ats/aps