Personnel soignant dans le rouge, ticket de parking salé à Lausanne, fin de service pour un chef étoilé...
DÉCRYPTAGE - Recherche personnel soignant de toute urgence!
Les soignantes et soignants espéraient pouvoir reprendre leur souffle après la pandémie de Covid-19, mais la réalité est tout autre. Les hôpitaux suisses sont proches de la saturation, dans un contexte de pénurie très importante.
Le rapport trimestriel du marché du travail suisse de Jobradar, publié cette semaine, le confirme: les établissements hospitaliers doivent redoubler de créativité pour réussir à engager du personnel.
En tapant simplement le mot "infirmière" dans le moteur de recherche d'une plateforme d'emplois, on peut voir que plus de 3000 offres ont été publiées le mois dernier. Mais en réalité, près de 7500 postes sont vacants dans toute la Suisse. Tous les hôpitaux cherchent du personnel.
>> En lire plus : Les hôpitaux suisses proches de la saturation faute de personnel soignant
ENQUÊTE - Des tickets de parking, du simple au triple
Dans sa dernière newsletter, la Surveillance des prix analyse les tarifs et les recettes générées par les horodateurs des villes suisses de plus de 20'000 habitants. A Lausanne, Renens, Zurich et Lucerne, les automobilistes peuvent payer jusqu'à trois francs de l'heure pour se parquer dans les rues du centre-ville. Genève est seulement 20 centimes moins chère à l'heure.
Bienne et Fribourg suivent à respectivement 2,20 et 2 francs de l'heure. Le reste des villes romandes analysées facturent entre 1 et 1,50 franc de l'heure au maximum.
Pour le surveillant des prix, Stefan Meierhans, interrogé jeudi dans le 19h30, "les différences entre les communes ne peuvent pas s'expliquer par les coûts. Les tarifications sont fixées de manière relativement arbitraire".
>> En lire plus : En Suisse, les tarifs de stationnement varient fortement selon les villes
INTERVIEW - David Castello-Lopes, un regard caustique sur la Suisse
Qui de mieux qu'un journaliste et humoriste franco-portugais pour décrypter les clichés sur la Suisse? Il anime la chronique "Suisse?" de l'émission 52 minutes de la RTS et était l'invité de La Matinale ce lundi. "Je ne sais pas si je montre vraiment des clichés de la Suisse. Ce sont souvent des faits", explique-t-il.
Montres, accent ou propreté sont par exemple une image de notre pays à l'extérieur dont David Castello-Lopes admet "se servir", parce que "c'est un point d'appui assez commode que les gens connaissent".
Le journaliste et humoriste explique comment il crée ses chroniques et se souvient de sa chronique sur le Tessin, "qui regroupe le meilleur de la Suisse et de l'Italie", mais qui avait suscité la polémique dans toute la classe politique du canton.
>> En lire plus : David Castello-Lopes, un regard caustique sur la Suisse, qui s'appuie sur des "faits"
SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX - La chaleur étouffe la Suisse
Comme prévu, la troisième vague de chaleur de l'été a gagné la Suisse jeudi. Le mercure a atteint 38,3 degrés jeudi après-midi à Genève Cointrin, record annuel et record absolu pour un mois d'août.
Ces vagues de chaleur, mais aussi les pluies abondantes - ou sous d'autres latitudes les ouragans - sont ce qu'on appelle des événements climatiques extrêmes, qui sont fortement influencés par le réchauffement climatique.
Sonia Seneviratne, climatologue, experte en événements climatiques extrêmes, professeure en science de l'environnement à l'ETH de Zurich et coautrice de plusieurs rapports du GIEC, a répondu aux questions des internautes.
>> En lire plus : Troisième vague de chaleur de l'été, il a fait 38,3 degrés jeudi à Genève
>> L'interview de Sonia Seneviratne, climatologue et professeure à l'ETH de Zurich, sur la page Instagram de RTSinfo:
PORTRAIT - Bernard Ravet rend son tablier
Des épinards-fraises récoltés par son épouse Ruth et déposés délicatement sur une queue de langouste, quelques pincées de gros sel sur des tartelettes truffées, ce sont les derniers gestes de Bernard Ravet à l'Ermitage, à Vufflens-le-Château. Le grand chef vaudois a fait samedi soir son ultime service dans l'établissement où il a œuvré durant 33 ans, en famille.
Pour ce dernier tour de piste, la brigade de cuisine était d'ailleurs exclusivement familiale. Ses filles, son fils, ses beaux-fils et même son petit-fils ont tous été formés ou fait carrière à l'Ermitage.
Le chef évoque en souriant le "clan et la patte Ravet". Ce samedi soir, derrière l'exigence pointe donc l'émotion. "Il y a un pincement", reconnaît pudiquement Bernard Ravet. "C'est un changement de vie. Pour nous d'un point de vue privé, un saut dans l'inconnu, mais ça ne me fait pas peur.
>> En lire plus : Ultime ravissement de papilles dans le restaurant de la famille Ravet, après 33 ans d’existence
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