Une "douleur insupportable", une centrale atomique au coeur de la guerre, une moule envahissante
TEMOIGNAGE - Les souffrances d'une malade de la variole du singe
En attendant qu'un vaccin et un traitement soient autorisés en Suisse, les malades de la variole du singe souffrent en silence. De nombreuses personnes n'osent pas annoncer leur maladie par crainte de stigmatisation. La RTS a pu recueillir le témoignage de l'une d'entre elles.
Mi-juillet, Delphine, qui fait partie de la communauté LGBT, ressent un mal de gorge et de la fièvre. Elle pense subir une grosse grippe, jusqu'à ce qu'arrivent des douleurs articulaires aux chevilles et aux poignets.
"Ces douleurs étaient d'une intensité incroyable, insupportable. La seule chose qui pouvait un peu les calmer, c'était d'être allongée. Du moment que les membres étaient à la verticale, c'était à pleurer. Ce type de douleurs est complètement inédit, et je ne comprenais pas", témoigne-t-elle vendredi dans La Matinale.
>> En lire plus : "La variole du singe m'a causé des douleurs insupportables, à en pleurer"
INTERVIEW - Centrale nucléaire de Zaporijjia, quels dangers?
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été la cible de plusieurs bombardements et les agences internationales ont mis en garde contre un "risque réel de catastrophe nucléaire". Sans écarter tout risque militaire, le spécialiste suisse Didier Gavillet assure cependant qu'un événement du type Tchernobyl ou Fukushima n'est pas possible.
Invité mercredi de La Matinale de la RTS, le responsable du Département de l’énergie et de la sécurité nucléaire à l’Institut Paul Scherrer explique que la conception technique de la centrale de Zaporijjia diffère complètement de celle de Tchernobyl, rendant impossible un emballement comme celui vécu lors de la catastrophe de 1984.
Et contrairement à la centrale de Fukushima, les réacteurs de Zaporijjia sont équipés d'une enveloppe en béton assez épaisse prévue pour contenir toute la radioactivité produite lors d'un accident. A la différence de la centrale japonaise, ils disposent aussi de systèmes empêchant un risque d'explosion d'hydrogène.
>> En lire plus : Un accident nucléaire comme celui de Tchernobyl "impossible" à Zaporijjia
SOUS LA LOUPE - Les glaciers rendent leurs disparus
Plusieurs squelettes d'alpinistes ou restes de vestiges d'accidents en montagne ont été retrouvés aux abords de glaciers ces dernières semaines.
Selon le nivologue Robert Bolognesi, interviewé par le 19h30, ces découvertes sont appelées à se multiplier dans un avenir proche, sous l'effet du réchauffement climatique et de la hausse de la fréquentation des glaciers. Le spécialiste prévient également que ces restitutions peuvent constituer une expérience très spéciale pour celles et ceux qui les découvrent.
>> Lire plus : Robert Bolognesi: "Les restitutions de corps par des glaciers vont se multiplier"
REPORTAGE - La moule quagga envahit nos lacs
Les lacs de Suisse romande sont particulièrement clairs cet été. Mais ces eaux turquoises cachent l'invasion inquiétante de la moule quagga, présente sur le territoire depuis 2014 et dont la prolifération toujours plus importante, est devenue difficilement contrôlable par les autorités.
En temps normal en été, les microplanctons envahissent les eaux chaudes des lacs et les troublent. Leur diminution cette année est due à la prolifération de ces moules.
Originaire de région de la mer Noire, ce mollusque a été détecté pour la première fois en Suisse en 2014. En quelques années, il a colonisé de nombreux plans d’eau. Reportage dans le 19h30.
>> En lire plus : L'invasion de la moule quagga responsable de la clarté des lacs romands cet été
TENDANCE - Louer une piscine pour ses vacances
Louer une piscine privée pour en profiter quelques heures entre amis ou en famille: voilà un type de location en plein essor en Europe. Avec cet "Airbnb de la baignade", les propriétaires trouvent un moyen de participer aux frais d'entretien de leurs biens et les locataires louent la tranquillité et le confort d'utilisation.
France, Belgique, Espagne ou Allemagne disposent de services payants de location de piscines, mais pas encore la Suisse.
La plateforme de location de piscines Swimmy est le leader de ce marché en France. Le principe est simple. Comme une location de maison, vous choisissez un lieu, une date, le nombre d'heures pour en profiter et le nombre de baigneurs. Après 5 ans d'existence, Swimmy compte 200'000 utilisateurs pour 5000 propriétaires. La demande est donc aujourd'hui bien plus importante que l'offre.
>> En lire plus : Le "Airbnb de la baignade" en plein essor en Europe
RTSinfo