Les sols particulièrement secs auront du mal à absorber les pluies prévues cette semaine
Bien que que le jardin botanique de Genève soit régulièrement arrosé, les signes de la sécheresse sont bien visibles. Et pour cause: en Suisse romande, il manque deux mois de pluie, soit 200 millimètres de précipitations.
Pour Olivier Duding, météorologue à MétéoSuisse, on peut parler d'une sécheresse exceptionnelle. "Depuis le début des mesures en 1864, on a eu seulement une année avec moins de précipitations durant la période s'étalant de mai au 15 août", relève-t-il dans le 19h30.
Outre le jardin botanique de Genève, ce manque de pluie est visible jusque dans les pâturages de la Dôle, qui sont cette année fortement jaunis par le soleil.
Sols trop secs pour absorber l'eau
Si les orages annoncés dès mercredi amèneront un peu de répit, ils ne suffiront pas à régler la situation. D’autant que les sols sont tellement secs qu’ils auront du mal à absorber l’eau.
"Il ne faut pas que cette eau tombe trop rapidement. Si on a 50 millimètres de pluie en un jour, ce ne sera pas bon, parce que cette eau va ruisseler et elle sera inefficace pour les nappes phréatiques. Il faudrait des pluies copieuses sur plusieurs jours", ajoute le météorologue.
Les conséquences à moyen et long terme de cette sécheresse seront connues dans plusieurs mois. Et la météo de l’automne sera décisive.
Céline Brichet/fgn