Les Suisses de l'étranger sont inquiets pour leur libre circulation dans l'UE

Dans une résolution, le Conseil des Suisses de l'étranger (CSE) se dit "extrêmement préoccupé par l'évolution des relations entre la Suisse et l'Union européenne". Il craint des conséquences négatives en cas de rupture des négociations avec l'UE.

Actuellement, environ deux tiers des Suisses de l'étranger vivent dans un pays de l'UE, a indiqué l'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE) à l'issue de la séance de son organe suprême.

Un thème en tête de liste des priorités

Parmi eux, 25% ne disposent que de la nationalité suisse et profitent donc directement de l'accord sur la libre circulation des personnes (ALCP), par exemple pour la reconnaissance des diplômes ou la garantie du regroupement familial. Si la libre circulation des personnes venait à disparaître, le regroupement familial ne serait plus garanti en cas d'émigration vers l'UE, craint l'OSE.

Selon le président de l'OSE, Filippo Lombardi, le thème de la libre circulation des personnes figure en tête de liste des priorités. "Nous voulons que le Conseil fédéral fasse tout son possible pour trouver une solution", a dit Filippo Lombardi, interrogé avant le congrès.

Fort soutien à l'identité électronique

Par ailleurs, les participants ont autorisé le Conseil à répondre à une consultation en faveur de l'identité électronique (E-ID). Selon l'OSE, une personne sur quatre vivant à l'étranger est désireuse de participer au processus politique en Suisse.

L'introduction du vote électronique, rendue possible par l'E-ID, est une priorité absolue. L'e-gouvernement simplifierait également les contacts avec les autorités en Suisse. Selon l'OSE, l'E-ID pourrait par exemple être utile pour le dossier électronique du patient et faciliter l'accès aux banques suisses.

ats/oang