Certificats médicaux de "complaisance", arnaque à la carte grise, la valeur du kilowattheure

ENQUÊTE - Les certificats médicaux "de complaisance", hantise des employeurs et des assureurs

Une enquête de la RTS a montré qu'il est facile d'obtenir un certificat médical sans souffrir de symptômes particuliers. Employeurs et assureurs dénoncent des médecins "complaisants" et tentent de lutter contre la pratique, souvent sans succès. L'émission Mise au point a tenté l'expérience chez plusieurs médecins et réussi à obtenir très facilement des certificats médicaux conduisant à des arrêts de travail prolongés.

La pratique est pourtant dénoncée par de nombreux médecins. Pour autant, pas question de condamner d'emblée les confrères. Pour Jacques André Haury, médecin ORL installé à Lausanne, le praticien n'est pas forcément responsable: "La relation thérapeutique s'établit sur la confiance réciproque. Le patient doit faire confiance à un professionnel de la santé, mais en échange le médecin doit pouvoir faire confiance à son patient."

En cas de doute sur un certificat médical, il existe une procédure prévue par les associations patronales. Un employeur ou un assureur peut exiger une contre-expertise. Mais il est très compliqué de prouver d'éventuelles fraudes. Difficile d'agir et impossible de connaître précisément l'ampleur du phénomène.

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INTERVIEW - "Je ne savais pas que l'on pouvait faire un duplicata de ma carte grise aussi facilement"

Au moins sept personnes en Suisse romande se sont fait arnaquer par le même jeune homme de 23 ans, qui les a dépossédées de leur voiture. Des mésaventures qui rappellent l'importance de ne jamais se séparer du permis de circulation de son véhicule.

"Je ne savais pas que l'on pouvait faire un duplicata de ma carte grise aussi facilement": Torsten l'a appris à ses dépens il y a quelques semaines, quand il reçoit un message de la personne qui est partie avec sa voiture, lui disant qu'il s'est fait arnaquer. "Il m'a écrit: ton véhicule est vendu, je suis désolé. Tu peux aller voir la police si tu veux", a-t-il raconté lundi dans le 19h30 de la RTS.

La mécanique est bien huilée. Le jeune homme de 23 ans épluche les petites annonces sur internet et contacte les vendeurs. Il se fait passer pour un assureur qui achète des voitures pour ses clients. Il prend l'auto pour la faire essayer au soi-disant client et ne rechigne pas à laisser le vendeur prendre une photo de sa pièce d'identité suisse.

Ensuite, il repousse le rendez-vous convenu, afin de gagner du temps. Juste assez pour se rendre au bureau des autos, changer le nom sur le permis de circulation et en devenir le détenteur légitime. Avec une carte grise à son nom, il peut aisément revendre le véhicule à un garage ou un privé et empocher l'argent.

"Une fois que vous avez remis la carte grise à une personne, vous ne pouvez pas empêcher que cette personne aille faire immatriculer votre voiture à son nom", a expliqué Romain Riether, avocat membre du réseau des Avocats de la Route.  

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DÉCRYPTAGE - Douche rapide ou lasagnes au four? Ce que vous pouvez faire avec 1 kWh

Un ménage de 4 personnes consomme en moyenne 4500 kWh par an. Mais le Conseil fédéral l'a annoncé, les Suisses désormais ne peuvent plus l'ignorer: il va falloir faire preuve de davantage de sobriété énergétique pour éviter les pénuries cet hiver. En adoptant une meilleure hygiène électrique, en multipliant les bonnes pratiques, il serait ainsi possible de gagner 5% de la facture électrique des ménages.

Pour rendre les économies possibles plus concrètes, la cellule data de la RTS a comparé à quoi correspond 1 kilowattheure (kWh), l’unité de base qui sert à mesurer la consommation et la production électrique, dans la vie de tous les jours.

Par exemple, si vous possédez un ballon d’eau chaude électrique, comme c’est le cas pour environ un tiers des bâtiments en Suisse, 1 kwh vous permet de vous glisser sous une douche chaude de… 2 minutes 30! Toujours avec ce kilowattheure, il est possible, à choix, d’utiliser son fer à repasser pendant 1h, de regarder sa smart TV durant 15 h, de jouer 5 heures à la PlayStation 4, ou encore de rouler 100 kilomètres sur son vélo électrique.

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>> Revoir le débat d'Infrarouge sur la possible pénurie d'énergies :

>> Lire aussi : Pénurie d'électricité cet hiver? Les enjeux en cinq questions

MYSTÈRE - Au Locle, un médecin s'évapore dans la nature sans avertir ses patients

Un médecin généraliste venu de l'étranger et qui s'était installé au Locle (NE) a déserté son cabinet du jour au lendemain, a appris la RTS jeudi. Selon le médecin cantonal neuchâtelois, des recherches sont en cours pour établir un contact. Un scénario semblable s'était déjà produit en France avec la même personne en 2014.

Dans un contexte de pénurie de médecins, les autorités sanitaires neuchâteloises sont en alerte depuis le début de la semaine au sujet de ce généraliste, au bénéfice d'un diplôme de médecine roumain, qui aurait fermé boutique sans prévenir. Des centaines de patients et patientes se retrouvent donc sans médecin.

Du côté des autorités, on reste discret sur les raisons qui pourraient expliquer son départ soudain. Ni le médecin cantonal, ni le président de la Société neuchâteloise de médecine n'ont voulu commenter la situation ou indiquer si quelque chose était reproché à ce médecin.

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>> Le sujet dans Forum :

TÉMOIGNAGE: "Quand on a la variole du singe, on comprend vraiment qu'on est tout seul"

La Suisse compte désormais plus de 400 cas de variole du singe. De nombreuses personnes n'osent pas annoncer leur maladie par crainte de stigmatisation. Les témoignages à visage découvert sont donc rares. La RTS a recueilli celui de David Costa Marques, qui évoque les douleurs et la solitude de la maladie.

"Nous avions un peu entendu parler de la variole du singe. Mais les discours étaient extrêmement rassurants un peu partout, même dans le domaine médical", se souvient David Costa Marques, mardi dans le 19h30 de la RTS. Après un voyage à Barcelone, "une semaine plus tard, je réalise que j'ai un bouton sur le nez qui s'ulcérifie. Mes ganglions gonflent. Je ne comprends pas ce qui m'arrive", décrit-il.

Il va alors recevoir un message de son ami de Barcelone qui lui indique qu'il a été testé positif au "monkeypox" ou variole du singe. A son tour, David Costa Marques est testé positif. "C'est là que le cauchemar commence. Quand on est malade, on comprend vraiment qu'on est tout seul", dit le jeune homme de 26 ans.

>> Le témoignage de David Costa Marques dans le 19h30 :

>> Lire son témoignage en détail : "Quand on a la variole du singe, on comprend vraiment qu'on est tout seul" et "La variole du singe m'a causé des douleurs insupportables, à en pleurer"

>> Lire d'autres exemples:

RTSinfo