L'arrivée à la retraite des baby-boomers et l'allongement de l'espérance de vie mettent sous pression les caisses du premier pilier. La réforme est donc nécessaire. "Ceux qui ont travaillé une vie entière ont droit à une rente sûre et juste", lancent à l'unisson l'UDC, le PLR, le Centre, le PVL et le PEV.
Pour le comité, la nouvelle réforme permet d'éviter de mettre à mal les finances de l'AVS ces prochaines années. C'est aussi une question d'équité: les générations futures ne doivent pas seulement cotiser, elles doivent aussi pouvoir bénéficier de l'AVS.
Retraite flexible
Le projet prévoit d'harmoniser l'âge de la retraite des hommes et des femmes à 65 ans. La réforme de l'AVS garantit qu'aucune rente mensuelle ne diminuera. Les neuf premières années concernées bénéficieront de généreux suppléments pouvant aller jusqu'à 13% de leurs rentes, peut-on lire sur le site internet du comité.
AVS21 permettra aussi un départ à la retraite plus flexible entre 63 et 70 ans. "Une flexibilisation recherchée par la société", rappellent les partisans.
Les entreprises en bénéficieront également, car elles pourront continuer à employer des travailleurs expérimentés, explique la conseillère nationale Diana Gutjahr (UDC/TG). Ceux qui peuvent et veulent, pourront continuer à participer au marché du travail, a abondé Lilian Studer (PEV/AG). Cela aura aussi un impact positif sur leur rente.
Hausse de la TVA
Le projet prévoit également un relèvement modeste de la TVA. Grâce à cette simple mesure, toutes les générations contribuent à la pérennité de la prévoyance vieillesse, explique Michel Matter (PVL/GE).
Le surcoût sur 100 francs d'achats alimentaires s'élèvera à 10 centimes. Cet élément important de la réforme générera quelque 1,4 milliard de francs par an en faveur de l'AVS.
ats/lan