L'ensemble des grands hôpitaux romands ne craint pas les coupures d'électricité. En effet, leurs dispositifs de secours sont en place pour garantir la continuité des soins sur l'ensemble des sites les plus critiques.
Les établissements hospitaliers sont équipés de groupes électrogènes et ont des réserves de combustibles pour alimenter leurs génératrices. De nombreux appareils sont aussi munis de batteries pour faire face temporairement à une panne de courant.
"Le risque zéro n'existe jamais"
Pierre-André Zuber, chef du service Maintenance et Exploitation aux Hôpitaux universitaires de Genève, précise que la centrale thermique utilisée par les HUG peut utiliser du gaz, mais aussi du mazout. Ainsi, en cas de pénurie de gaz, "on a plus de 2 millions de litres de fioul en réserve sur le site de Cluse-Roseraie. Ces réserves permettent de tenir six semaines", souligne-t-il lundi dans La Matinale.
Et si une coupure de courant survient à Genève, des groupes de secours se mettent en route automatiquement rapidement et les HUG sont capables de tenir "plusieurs semaines" sans recevoir d'énergie de leurs fournisseurs, estime Pierre-André Zuber.
Pas de coupures durant quelques heures
"Le risque zéro n'existe jamais, des imprévus peuvent toujours survenir, mais nous essayons de les minimiser au maximum et c'est pour cela que nous faisons des tests et travaillons continuellement sur la sécurité de nos alimentations vitales pour nos institutions", rassure-t-il.
De plus, le plan d'urgence en cas de pénurie de la Confédération considère les hôpitaux comme des infrastructures essentielles. Ainsi, il est impossible de leur couper le courant durant quelques heures.
>> Les précisions de La Matinale:
Sujets radio: Marc Menichini et Valentin Emery
Adaptation web: Andreia Portinha Saraiva