Sans mesures drastiques, il faudra inévitablement envisager d'augmenter les impôts ou de réduire les dépenses d'ici deux ans, écrit vendredi la commission. Plusieurs projets étant toujours aux mains du Parlement, celui-ci peut encore freiner les dépenses.
A l'heure actuelle, le conseiller fédéral en charge des Finances Ueli Maurer s'attend à un déficit structurel pour 2024 à 2026 de 1,1, 3 et respectivement 3,1 milliards de francs.
Examen budgétaire
La commission s'inquiète également du résultat de la Banque nationale suisse. En raison des pertes importantes, la Confédération et les cantons pourraient devoir renoncer à la distribution des bénéfices pour 2023. Cela grèverait encore davantage le budget fédéral.
Les commissions poursuivront l'examen du budget dès octobre. Elles doivent notamment se prononcer sur des crédits supplémentaires de 4,3 milliards, notamment 4 milliards pour le mécanisme de sauvetage des entreprises électriques. L'UDC a demandé la tenue d'une session extraordinaire sur ce sujet. Les Chambres débattront du budget 2023 lors de la session de décembre.
>> Sur le sujet : L'UDC demande une session extraordinaire sur le sauvetage d'Axpo
ats/rad