Depuis le pic de la dernière semaine de juillet, les cas déclarés sont en baisse. La semaine dernière, le canton de Bâle-Ville a enregistré l'incidence la plus élevée avec 14,7 cas pour 100'000 habitants, suivi de Zurich (12,7) et de Genève (9,7), comme le montre un graphique de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Le groupe de population de loin le plus touché est celui des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a constaté que les infections par la variole du singe étaient en recul dans le monde entier. Un constat partagé par l'OFSP dans son évaluation de la situation.
La cause de ce recul n'est pas encore définitivement expliquée et il reste à savoir si la tendance se maintiendra. La transmission se fait par contact physique étroit d'humain à humain. La transmission à d'autres espèces animales est possible, mais n'a pas encore été constatée en Suisse.
La Suisse acquiert des vaccins
La Confédération va acquérir des vaccins et des médicaments contre la variole du singe. La Délégation des finances des Chambres fédérales a approuvé à cet effet un crédit supplémentaire urgent de 8,65 millions de francs. Le Parlement se prononcera sur ce crédit supplémentaire lors de la session d'hiver.
L'achat centralisé s'impose, car les fabricants ne fournissent que les Etats. La Confédération veut acquérir 40'000 doses de manière ciblée pour lutter contre la propagation de la maladie. Parallèlement, l'armée veut obtenir 60'000 doses de vaccin en tant que réserve pouvant également être utilisée en cas d'apparition d'autres virus de la variole.
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Le premier cas de variole du singe signalé date du 19 mai. Selon l'OFSP, la surveillance de la maladie a débuté le 21 mai. Depuis la mi-août, l'office ne publie plus que les cas confirmés en laboratoire de personnes résidant en Suisse ou dans la principauté.
ats/iar