Pregny-Chambésy (GE) à la 63e place, Saint-Sulpice (VD) à la 69e, Carouge (GE) au 73e rang et Lutry (VD) au 95e sont les quatre uniques communes romandes à figurer dans le 100 de la deuxième édition du classement des "meilleures communes de Suisse", publié mercredi sur le site de l'hebdomadaire alémanique.
La fiscalité parmi les critères
Présenté comme l'étude "la plus complète" du genre réalisée au plan national, ce hit-parade a été établi sur la base d'une cinquantaine de critères comme la fiscalité, l'offre de loisirs et d'établissements scolaires, l'accompagnement des personnes âgées, les crèches, le nombre d'emplois, la sécurité, les transports, l'immobilier ou encore l'écologie.
Pour chaque critère, les communes ont obtenu un classement entre la 1re et la 944e place, ce dernier correspondant au nombre de localités examinées (seules les cités à partir de 2000 habitants ont été prises en compte).
Trio zougois en tête
A l'addition, le résultat est sans équivoque pour les communes latines: la Suisse romande comme le Tessin - pour lequel seule Collina d'Oro, 90e, se retrouve dans le top 100 - sont largement dans le wagon de queue.
En tête caracolent les communes zougoises, zurichoises et de Suisse centrale. Le trio zougois Cham, Zoug et Risch occupe les trois premiers rangs, comme l'an dernier, mais dans un ordre légèrement différent puisque Cham a délogé Risch de la 1re place. Altendorf (SZ) arrive (4e), Meggen (LU) 6e et Hergiswil (NW) 8e. Les autres cités du top 10 sont toutes zougoises.
Grand nombre de communes bernoises dans les profondeurs
En queue de liste (respectivement 942e et 943e) figurent deux communes du Jura bernois, Valbirse et Tramelan, juste devant la lanterne rouge soleuroise Mümliswil-Ramiswil. Grône (VS) est 941e, Le Locle (NE) 936e, Chalais (VS) 930e, Sainte-Croix (VD) 928e et Riviera (TI) 927e.
Un grand nombre de communes bernoises - hors Jura bernois - et soleuroises apparaissent dans les profondeurs du classement, mais aucune cité zurichoise ni de Suisse centrale.
Ressenti des habitants pas pris en compte
Les auteurs de l'étude relèvent avoir adopté une approche rigoureusement statistique. Les communes sont en concurrence les unes avec les autres, soulignent-ils.
"Une qualité de vie élevée, une fiscalité basse et la facilité d'accès accroissent l'attractivité des cités, mais cela ne signifie pas que des communes éloignées ne puissent pas marquer des points dès lors qu'elles développent leurs infrastructures", estime le responsable de l'étude Christof Zöllig, cité sur le site de l'hebdomadaire zurichois.
Il précise n'avoir tenu compte que des chiffres et de données vérifiables, et aucunement de la subjectivité et du ressenti des habitants.
ats/hkr