De la resquille à la prison, la fuite en avant de Poutine, l'affaire Jeanmaire

REPORTAGE - Du tram au trou!

Certains passagers des transports publics redoutent toujours un moment: l'entrée dans le bus, le tram ou le train des contrôleurs. Si un voyageur est attrapé sans un titre de transport valable, il devra s'acquitter d'une amende de 100 francs. S'y ajoute 40 francs s'il ne peut pas payer tout de suite.

"Ça pique!", témoigne un jeune resquilleur des Transports publics genevois (TPG) dans l'émission de la RTS Mise au point. Ce n'est pas la première fois qu'il se fait pincer lors d'un contrôle. Avec le cumul des amendes qui prennent l'ascenseur à chaque récidive, sans compter les émoluments et les frais de rappel, l'addition peut vite être salée.

A Genève, entre 10 et 20 personnes dorment même chaque jour en prison parce qu'elles n'ont pas payé leurs amendes dans les transports publics.

>> En lire plus : Quand des amendes impayées dans les transports publics mènent à la case prison

>> Le reportage de Mise au point :

INTERVIEW - "Vladimir Poutine est dans une logique de fuite en avant"

Alors que Moscou célèbre l'annexion de quatre régions ukrainiennes, les choses se passent moins bien sur le terrain pour les troupes de Vladimir Poutine. Pour le chercheur français Lukas Aubin, interrogé dans l'émission Tout un monde, il reste peu de portes de sortie au leader russe avec sa doctrine de "défaite interdite".

L'escalade verbale entre Russie et Occident, à ses yeux, correspond à l'escalade observée sur le terrain. "Vladimir Poutine est dans une logique de fuite en avant. Il lui reste très peu d'options dans son escalade. Aujourd'hui, j'en vois trois: une mobilisation générale à la place de la mobilisation partielle, une déclaration de guerre contre l'Ukraine ou contre l'Otan, et l'usage de l'arme nucléaire sur le terrain", énumère le chercheur, avant de résumer: "Il reste deux marches, selon moi, avant l'usage de l'arme nucléaire".

>> En lire plus : Lukas Aubin: il reste "très peu d'options à Vladimir Poutine dans son escalade"

>> L'interview dans Tout un monde :

Lukas Aubin

>> Voir aussi le débat d'Infrarouge :

ENTRETIEN - Le big boss de Nestlé défend son choix de rester en Russie

Le chiffre d'affaires de Nestlé est de 87 milliards de francs, soit davantage que le budget de la Confédération. Le groupe emploie 276'000 personnes à travers le monde et possède 384 usines dans 79 pays. La multinationale veveysanne vend un milliard de produits par jour dans le monde.

Nestlé est également présent en Russie, et contrairement à des entreprises comme Nike ou McDonald's, le géant de l'agroalimentaire n'y a pas totalement cessé ses activités après l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

Invité dans l'émission Big Boss, Paul Bulcke assure prendre la mesure de la situation. "On est aussi choqués que tout le monde de ce qui se passe. On sympathise avec les mesures qui ont été prises. On a déjà fortement réduit notre activité dans ce pays. On a stoppé tous les investissements pour le futur, on a aussi stoppé toute la publicité."

>> En lire plus : Paul Bulcke: "Il est dans l'ADN de Nestlé d'offrir de la nutrition aux gens", même en Russie

>> L'interview dans Big Boss :

DÉBAT - Quand trop d'info tue l'info

Dans un monde qui se médiatise toujours un peu plus, chacun a ses habitudes. La radio, la télévision, les journaux, les réseaux, ou alors... rien du tout. Quand ce rien du tout est lié à un essoufflement face au trop-plein d'informations, il est alors convenu de parler de "fatigue informationnelle".

Guénaëlle Gault, directrice de L'Observatoire Société et Consommation en France, vient tout juste de publier une étude sur la fatigue informationnelle, basée sur l'observation de comportements dans l'Heaxagone.

Réalisée en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès et ARTE, cette étude montre que 53% des Français et Françaises disent souffrir du phénomène, et même 38% se déclareraient "très fatigués".

>> En lire plus : La "fatigue informationnelle", ou quand trop d'info tue l'info

>> Le débat dans Forum :

>> Voir aussi l'interview de Delphine Tayac, journaliste indépendante et :

DANS LES ARCHIVES - Retour sur l'affaire Jeanmaire

L'arrestation, en 1976, de Jean-Louis Jeanmaire, un ancien haut-gradé de l'armée, crée un choc en Suisse. L'homme est accusé d'avoir livré durant seize ans des renseignements militaires à l'Union soviétique.

Dès lors, la justice militaire se met en branle. Après un procès à huis clos, Jean-Louis Jeanmaire est condamné à dix-huit ans de prison. Mais, même derrière les barreaux, l'ex-brigadier n'a pas fini de faire parler de lui. Le podcast de la RTS Mille est une archives propose une plongée dans l'histoire de cette affaire.

>> L'épisode de Mille et une archives :

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