A nouveau plus de 25 degrés lundi en Suisse, une chaleur qui pèse sur les forêts
Après un week-end déjà chaud pour la saison, le thermomètre reste au-dessus des 20 degrés ce lundi, une tendance à la douceur qui durera jusqu'à jeudi au moins. Et si les vacanciers et vacancières sont ravis, cette chaleur est une moins bonne nouvelle pour les forêts.
Un courant de sud-ouest entraînant de l'air très doux et plutôt sec vers les Alpes s'est installé sur la Suisse et se maintiendra jusqu'à jeudi, selon MétéoSuisse. Des températures de 20 degrés et plus sont attendues, avant une baisse en fin de semaine.
Pour la deuxième journée consécutive, le mercure a même ponctuellement dépassé les 25 degrés en Suisse lundi, cette fois du côté de Coire (GR) avec 25,4 degrés, annonce SRF Meteo. Il a aussi fait 23,1 degrés à Delémont, 22,3 à Courtelary (BE), 21,9 à Evionnaz (VS), 21,7 à Genève et 21,5 à Fribourg.
25 degrés à Delémont dimanche
Dimanche, des températures dépassant largement les 20 degrés avaient déjà été enregistrés, avec notamment un maximum de 25,3 degrés à Delémont, du jamais vu à cette période dans la région depuis 1959. Le thermomètre a aussi grimpé à 24,4 degrés à Bâle et Coire et 24,2 à Genève.
Ces températures estivales ne sont cependant pas particulièrement exceptionnelles. Ainsi, deux années sur trois en moyenne, Coire enregistre au moins une journée d'octobre à 25 degrés ou plus.
Un impact sur les forêts
"On n'est pas spécialement fiers de battre des records", a commenté lundi dans le 12h45 Patrice Eschmann, chef de service à l'Office jurassien de l’environnement, car "ces records ont un impact sur notre écosystème et posent de sérieux problèmes".
En effet, si ces températures douces réjouissent les promeneurs et les promeneuses, elles sont moins favorables aux forêts qui, elles, n’apprécient pas trop le chaud en automne, alors qu'elles ont déjà beaucoup souffert du climat de cette année.
Selon une récente étude de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt (WSL), l'été sec et très chaud a déjà fortement nui aux arbres, dont les feuillages ont jauni bien avant l'automne. Un fort taux de mortalité a notamment été observé sur les hêtres.
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"Globalement, cela fait quelques années que la forêt souffre, se transforme, dépérit, ajoute Patrice Eschmann. Même si ces automnes donnent de très belles images, elles montrent que l'écosystème se transforme."
boi avec db et ats
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