Cet accord, considéré comme un "régime d'exception". avait été mis en place pendant la pandémie. Il profite à près de 40’000 télétravailleurs et télétravailleuses dans le Grand Genève et a été reconduit à plusieurs reprises. Selon le média français le Messager, il ne pourrait toutefois pas être prolongé une nouvelle fois.
"Il serait gênant d'avoir deux régimes différents"
"Il semblerait qu'en France, une modification législative est en cours et permettrait, dès le premier janvier 2023, de travailler à 25% en télétravail. Il serait dommage de ne pas pérenniser la possibilité d'avoir en tout cas une journée de travail à domicile pour tous", a expliqué Ivan Slatkine, président de la Fédération des entreprises romandes Genève, vendredi dans le 12h30 de la RTS.
Selon lui, il est important que les travailleurs vivant de chaque côté de la frontière bénéficient des mêmes avantages. "Il serait gênant d'avoir deux régimes différents, un pour les Suisses et un pour les frontaliers", souligne-t-il. Pour Ivan Slatkine, le télétravail permet de réduire les déplacements en voiture.
De longues discussions en vue
Un avis partagé par le président du Groupement transfrontalier européen Michel Charrat. "Les français sont confrontés à une pénurie des carburant et à des prix de transports en commun à la frontière suisse qui augmentent. Ce sont des arguments en plus pour pérenniser le télétravail pour les frontaliers", estime-t-il. Mais Michel Charrat s'attend à des négociations longues et difficiles car la question fiscale au coeur de cet accord est complexe.
Propos recueillis par Gabriela Cabré
Adaptation web: aps