L'étude met en évidence une augmentation du niveau d'altruisme chez les enfants revenant de camp, contrairement à celles et ceux qui n'ont pas participé à ce type de séjour au cours de leurs vacances, relève lundi l'UNIGE dans un communiqué. Les résultats de cette recherche sont publiés dans la revue PLOS ONE.
Au total, 256 enfants participant ou non à un camp ont répondu à un questionnaire. Parmi les questions posées: "Dans quelle mesure aiderais-tu un inconnu à trouver son chemin?'" ou "dans quelle mesure aiderais-tu un camarade à faire ses devoirs?". Les possibilités de réponse allaient de "jamais" à "très souvent" sur une échelle en cinq points.
Un outil pour développer des compétences socio-émotionnelles
Les enfants ont dû répondre à ces questions à deux reprises: au début de la période de camp et à la fin de celle-ci. Les réponses des 145 enfants partis en camp ont été comparées à celles des 111 enfants du groupe "contrôle" qui n'ont pas participé à ce type d'activité. Celles-ci ont révélé une augmentation du niveau d'altruisme chez les premiers et une diminution de celui-ci chez les seconds.
Les résultats de cette étude exploratoire démontrent l'utilité des camps de vacances en tant qu'outil de développement de compétences socio-émotionnelles. Ils indiquent que le contexte de ces camps, même sur des séjours de 10 à 15 jours, a une influence sur ces compétences en augmentant les intentions altruistes.
ats/ebz